Chacun sa route, tous le même chemin. Bruno Raya, Blakkayo et Dagger Kila seront sur la scène du Zenith à La Vilette à Paris le dimanche 19 mai. Ils passeront en première partie de Capleton, figure emblématique de la scène reggae et dancehall.

C’est par Harissa Production, «où un Mauricientravaille» que le contact a été établi, explique Bruno Raya. «Ils cherchaient des artistes del’océan Indien».

Sur l’affiche du concert, figure le nom de chacun des artistes locaux mais pas celui du groupe Otentik StreetBrothers. «Comme chacuna son album solo, chacun vamontrer son savoir-faire», dit-il. Avant d’ajouter que «OSB est en veilleuse en ce moment».Il soutient toutefois que«nou pa finn lager».

Le déplacement sur Paris se fera sans musiciens. «Il y a souvent des conditionsqui sont imposées dans ce typede manifestations», convient Bruno Raya. «C’est à prendreou à laisser». Voilà pourquoi il a accepté de se produire en sound system, c’est-à-dire avec un DJ de là-bas uniquement. «Il faut savoir saisir sa chance».

Pour lui, monter sur lascène du Zénith est surtoutun gage de qualité, à montreraux autorités locales.Celles à qui il doit s’adresserpour demander de l’aidefinancière. «Cette fois-ci, nous partons sans aucune subvention de l’Etat. Il y a un règlement qui stipule qu’il fautattendre deux ans pour être aidé. Comme nous sommes allés à Zanzibar récemment, il faut attendre».

L’an dernier, ennovembre, lors d’une nuit del’océan Indien, c’était Negro Pou Lavi, Désiré François,du groupe Cassiya, et Alain Ramanisum qui occupaient la scène du Zénith le temps d’un spectacle.