Publicité

Partenaire stratégique d’Air Mauritius : possible recours à un opérateur du Golfe persique

15 février 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Partenaire stratégique d’Air Mauritius : possible recours à un opérateur du Golfe persique

La direction d’Air Mauritius reste imperturbable. Le recours à un partenaire stratégique n’est qu’une option qui ne sera envisagée que lorsque la compagnie aura réussi son plan de redressement face à la crise mondiale.

La question est sur toutes les lèvres depuis ce mardi 14 février 2012 date à laquelle, André Viljoen, Chief Executive Officer par intérim à Air Mauritius, a formellement affirmé que le recours à un partenaire stratégique demeure une sérieuse option. Quelle est l’identité de l’oiseau rare ?

Lors d’une rencontre avec le personnel d’Air Mauritius mardi, André Viljoen a évoqué le sujet. Le pas qu’il n’a pas voulu franchir, c’est celui de le nommer.

Une des raisons avancées par le préposé lui-même est que la compagnie nationale d’aviation souhaite redresser la barre de façon constante avant d’avoir éventuellement recours à un partenaire stratégique. Cela afin d’inscrire Air Mauritius sur la liste des compagnies aériennes ayant réussi à franchir les nombreuses épreuves occasionnées par la crise qui secoue en ce moment l’industrie aérienne mondiale.

Cependant, dans l’après-midi du mardi 14 février, des sources concordantes et dignes de foi ont évoqué avec insistance et force détails le nom d’un opérateur basé du Golfe Persique.

Cependant, la consigne d’Air Mauritius à l’effet qu’une option ne devrait pas avoir préséance sur la mise en place du plan stratégique présenté mardi semble avoir été respectée à la lettre.

Et pour cause. Soutenue dans sa démarche de redressement par le cabinet de consultant new-yorkais Seabury group, spécialiste en financement d’avions et en la restructuration de compagnies aériennes, Air Mauritius dispose d’une feuille de route dont l’objectif est de lui permettre de traverser la zone de turbulence de la crise de l’industrie.

Une des mesures fortes concerne la suppression de certaines dessertes. Ainsi, à compter de mai prochain, les avions d’Air Mauritius n’atterriront plus à Milan, Sydney/Melbourne. Elle opte pour le transport par correspondance à partir de Paris et de Perth pour les deux dessertes.

En octobre, Air Mauritius abandonne Francfort, Genève, Munich à la faveur des correspondances via Paris. Il en sera de même pour Bangalore et Durban qui seront desservis par le biais de correspondance via Mumbai et Chennai et Johannesburg respectivement.

Une chose est sûre, le recours à un partenaire stratégique reste une option ouverte à Air Mauritius.