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Paul Bérenger: “Il n’est pas question pour nous de récupérer la lutte syndicale”
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Paul Bérenger: “Il n’est pas question pour nous de récupérer la lutte syndicale”
Tout en axant une bonne partie de son discours, à un meeting à Goodlands ce 16 avril, sur la répression dont les salariés seraient victimes, le leader du Mouvement Militant Mauricien (MMM) insiste qu’il n’est pas pour autant question que son parti récupère la lutte syndicale.
Le premier rassemblement du MMM en vue du meeting du 1er mai a été l’occasion pour le leader des mauves de revenir sur l’attitude du gouvernement par rapport à la classe des travailleurs. Ce qui d’ailleurs correspond à son slogan pour la Fête du Travail: «les travailleurs avant tout».
Abordant la question des deux syndicalistes licenciés à Mauritius Telecom, Paul Bérenger soutient que le Premier ministre les a induits en erreur. «Nous donnons à 100% notre soutien au combat syndical en ce concerne la déduction de 1% des salaires des employés du privé et pour une pleine compensation salariale. Mais il n’est pas question pour nous de récupérer la lutte syndicale», assure Paul Bérenger.
Ce dernier affirme, dans le même souffle, que, si le gouvernement pénalise les salariés, d’un autre côté, «il est en train de donner Rs 1 milliard au secteur privé.» «Si c’est le MMM qui avait fait cela, on aurait tout de suite entendu parler des cousins/cousines», ajoute le leader mauve.
Paul Bérenger a aussi affirmé que «Navin Ramgoolam ne pourra jamais détruire le MMM». «Nous avons connu l’état d’urgence. Nous avons connu la prison. Si le père Ramgoolam n’a pas pu nous finir, comment voulez-vous que le fils y parvienne?», a-t-il demandé à l’assistance.
Ce n’est pas à Paul Bérenger qu’a incombé la responsabilité de commenter les démissions au sein du parti mauve.
C’est plutôt Prakash Meenowah qui a évoqué ces démissions. «Un militant doit travailler là où on lui demande de travailler.
 Nous sommes loyaux d’abord à l’égard de notre militantisme… Il faut défendre les décisions du leader quant aux nominations au bureau politique et au comité central. Il faut mettre la meilleure équipe à travailler sur le terrain et non l’équipe réserve», dira-t-il en ce sens.
 
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