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Pèlerinage de Maha Shivaratree: dans le respect des traditions

27 février 2014, 13:18

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Pèlerinage de Maha Shivaratree: dans le respect des traditions

Des quatre coins de l’île, ils ont été des centaines de milliers, depuis le week-end, à entreprendre le pèlerinage de Maha Shivratree, vers le Ganga Talao, à Grand-Bassin. Un pèlerinage «instauré par nos ancêtres», explique le pandit Greejanand Narain. «C’est une tradition que l’on doit préserver», souligne-t-il. Selon le pandit, «quand on entreprend ce sacrifice, l’on est sûr de recevoir la bénédiction (aashirvaad) de Shivji», dieu de la création. D’ailleurs, «des personnes de tout âge entament ce pèlerinage». La fête de Maha Shivratree tombe chaque année dans le Pahalgun Krisna Chaturdashi, soit le quatorzième jour du mois Phalgun.

 

Des dévots portant des «kanwars» lors de leur pèlerinage

vers le lac sacré de Grand-Bassin.(photo : Beekash Roopun )

 

 

Selon Greejanand Narain, ce jour est le plus propice pour rendre hommage au dieu Shivji. «Chaque jour on rend hommage à un dieu hindou différent», explique-t-il. Pour lui, Shivji est le dieu qui est capable d’effacer toutes les choses négatives de la vie.

 

Des chants et des prières

 

Lors de la marche des pèlerins, des chants (bhajan) et des prières louant Shivji se font entendre des haut-parleurs dans les tentes érigées pour leur permettre de se reposer. Certains n’hésitent pas à apporter leur «dholok» et autres instruments de musique et entonnent avec force «Bam Bam Bhole» (gloire à Shivji) tout au long de cette longue marche.

 

 Des personnes de tout âge entament ce pèlerinage. (photo : Beekash Roopun )

 

Les volontaires affluent pour servir de la nourriture, des «ti pouri», des fruits, du «prasad». Toute une panoplie de gâteaux sucrés sont également distribués. Arrivé au lac sacré, on en recueille l’eau qu’on déversera sur le shivling.

 

Une fois la nuit tombée, les prières retentiront jusqu’au petit jour. «Les prières sont mieux faites la nuit car à ce moment-là, nous ressentons la paix. Nous ne pensons à rien d’autre qu’à notre dieu», dit le pandit.

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