La Traffic Branch est assiégée tous les jours par une foule venant des quatre coins du pays. Ces personnes n’ont pu se procurer leur Driving Licence Counterpart (DLC) lorsqu’elles se sont rendues dans un des 21 centres de distribution.

La raison de ce débordement: des erreurs avaient été décelées sur les permis de conduire et les corrections nécessaires ne peuvent être apportées qu’aux Casernes à Port-Louis. Toutefois, la Traffic Branch n’était pas préparée pour ce travail additionnel.

«Il n’y a pas assez d’officiers de police pour s’occuper de tout ce monde», lâche Thomas Desvaux «J’attends depuis le matin». Cet habitant de Rivière-du-Rempart a perdu son permis de conduire et doit obligatoirement se rendre aux Casernes centrales pour faire une nouvelle application.

Krisnen Chenam a, lui, dû se rendre aux Casernes centrales pour remplacer son permis de conduire qui était abîmé. Cet habitant de Moka désespère de la lenteur avec laquelle les choses se déroulent. Comme nombre des personnes qui se trouvent sur place.

Les Casernes centrales, indiquent, elles, avoir pris des dispositions spéciales pour traiter le grand nombre de demandes. Les autorités policières ont décidé d’offrir un service tous les jours ainsi que les samedis, les dimanches et les jours fériés dans les cas du DLC. Ce qui représente un travail laborieux, souligne l’inspecteur Mohit Ramah, de la Traffic Branch.

De plus, l’inspecteur Ramah assure que des équipes sont mobilisées pour assurer le backup. Il explique que les dossiers sont réceptionnés aux guichets puis traités par d’autres officiers à l’arrière.

Dans le cas d’erreurs sur les permis, la solution peut être trouvée sur place. Mais les modifications sur les permis, tels que le remplacement du nom de jeune fille par celui de femme mariée, prennent plus de temps.

Marc Atchianne