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Permis à points : Chauffeurs de taxis et d’autobus menacent de faire un sit-in

6 juillet 2011, 00:00

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Permis à points : Chauffeurs de taxis et d’autobus menacent de faire un sit-in

Les employés du transport et les chauffeurs de taxi ont adressé une lettre, au ministre du Transport. Ils réclament une rencontre avec Anil Bachoo pour discuter des modalités du permis à points, que ce dernier souhaite appliquer.

Le transport en commun pourrait être paralysée d’ici une semaine, si le ministère du Transport persiste à jouer à la sourde oreille avec les chauffeurs d’autobus et les chauffeurs de taxi. « Nous ne sommes pas contre le permis à points, mais nous pensons qu’Anil Bachoo devrait s’entretenir avec nous, les principaux acteurs du transport, avant d’aller de l’avant avec un tel projet », explique Yousouf Chotoye, le Président du Front Commun Syndical du Transport.

Ce dernier, pense aussi que les chauffeurs d’autobus et de taxis sont les plus exposés aux contraventions. « Nous sommes ceux qui conduisent le plus, un chauffeur d’autobus, peut par exemple faire entre huit et dix trajets au quotidien », avance le syndicaliste. Il explique ainsi qu’avec l’entrée en vigueur de permis à points, ils risquent de se voir retirer leurs permis de conduire très vite. « Il s’agit là de notre gagne pain, nous ne pouvons pas rester les bras croisés », indique-t-il.

Le Front Syndical du Transport  et le Taxi Proprietors Union, soutiennent qu’ils ont le soutien des receveurs d’autobus, ainsi que de tous les chauffeurs du transport en commun. « Nous espérons que le ministre réalise que notre démarche, risque de paralyser le transport, et en même temps bouleverser toutes les activités du pays. Le ministre est prévenu, il ne lui reste qu’à assumer ses responsabilités », déclare Raffick Bahadoor.

Du côté du ministère du Transport, Anil Bachoo entend très prochainement organiser une rencontre entre les syndicalistes et les responsables de la National Transport Authority. « Nous croyons dans le dialogue, et nous sommes disposés à les écouter », laisse-t-on entendre au ministère.