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Phrases de jeu. L’Italie a changé, pas l’Espagne

1 juillet 2012, 00:00

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Phrases de jeu. L’Italie a changé, pas l’Espagne

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts du premier collé serré Espagne-Italie de la phase de poule, qui avait accouché d’un spectaculaire 1-1. Avant ce match, personne ne donnait cher de la peau d’Italiens qui accumulaient tous les problèmes de la terre au moment de défier la toute puissante Roja.

Trois semaines plus tard, le groupe C est en finale et l’Espagne est exacte au rendez-vous, sans avoir brillé. Et un invité de dernière minute s’est installé au banquet royal avec gourmandise et délectation : l’Italie. C’est désormais elle, l’attraction du tournoi, l’équipe la plus enthousiasmante, celle qui suscite de l’émotion, pendant que la Seleccion est franchement barbante à jouer à la baballe exclusivement au milieu de terrain. A croire que Llorente et Torres n’ont été pris que pour faire du tourisme…

La Squadra Azzurra, elle, a bien changé aujourd’hui. Si la voir en finale n’est pas aussi surprenant que cela si on se fie à son histoire et son palmarès de grande nation du football, on constate que cette équipe a grandi au fil du tournoi. Elle s’est métamorphosée en très belle formation qui produit du jeu et ne cantonne plus en défense.

Certains observateurs vont même jusqu’à dire que c’est la plus belle équipe italienne de l’histoire, devant celle de 1982. Mais pour être comparés aux champions du monde de Paolo Rossi, vainqueurs de l’Allemagne 3-1 en finale… en Espagne, Pirlo et ses amis doivent stopper l’indestructible Espagne ce soir.

Si Mario Balotelli en a encore un peu sous la semelle après son doublé d’anthologie contre l’Allemagne en demi-finale et que Gianluigi Buffon peut réussir quelques claquettes magistrales dont il a le secret, c’est possible.

L’aspect physique pourrait plomber les rêves italiens, la répétition des matches et le temps de récupération plus court risquant de pénaliser les hommes de Prandelli, mais quand on voit que cette équipe a perdu 3-0 contre la Russie, en match de préparation juste avant l’Euro, et ou elle en est aujourd’hui on tombe des nues...

Si j’étais l’Espagne, je me méfierais comme de la peste de ce diable de Prandelli, de loin le meilleur entraîneur de l’Euro. Que nous mijote-t-il cette fois-ci ? 

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Azmaal HYDOO