Plaintes contre Spherinity Ltd : 17 étudiants népalais au CCID ce matin

16 septembre 2013

16 septembre 2013, 08:14

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La Rédaction

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Plaintes contre Spherinity Ltd : 17 étudiants népalais au CCID ce matin

Après le Dimension International Education Group (DIEG) c’est l’image de l’institution tertiaire Spherinity Ltd qui est ternie. 17 étudiants népalais déposeront contre l’établissement à la Central Criminal Investigation Department (CCID) ce lundi 16 septembre.

Ils allèguent avoir été bernés et veulent être remboursés. 17 autres étudiants népalais déposeront contre l’institution tertiaire Spherinity Ltd basée à Flacq à la CCID ce lundi 16 septembre à 9 h 30. Cela, après que 20 de leurs compatriotes en ont fait autant samedi. Les étudiants protestent contre le fait que depuis leur arrivée en mai, Spherinity leur dispense uniquement des cours «basiques» en informatique.

Me Erickson Mooneapillay, épaulé par deux de ses collègues, Niven Mooneesamy et Eassen Soobramanien, a accepté bénévolement de se joindre à l’association Regrupma Travayer Sosyal, en soutien aux étudiants népalais. Ce dernier explique qu’une fois ces dépositions complétées, une recommandation sera faite au Directeur des poursuites publiques pour un Freezing Order sur les avoirs de la direction de Spherinity. «En parallèle, nous servirons une mise en demeure à la direction de l’institution et au Passport and Immigration Office (PIO) pour les autres étudiants», a-t-il indiqué. L’établissement est enregistré comme Private Centre Institution (Post secondary education institution) à la Tertiary Education Commission et son permis arrive à expiration le 15 juillet 2015.

Suite à la mise en demeure servie in extremis vendredi après-midi au PIO et à Spherinity, la déportation de deux étudiants a été gelée. Ces derniers sont hébergés depuis samedi au centre de l’association socioculturelle de Tranquebar, dont l’administrateur est le travailleur social Eddy Sadien. Celui-ci a déclaré qu’un regroupement de travailleurs sociaux écrira à l’Union européenne, au Bureau international du travail et à la Commission des droits de l’homme des Nations unies, en vue de les avertir du sort des étudiants népalais, de même que celui des travailleurs étrangers, dont les Bangladais de Real Garments à La-Tour-Koenig, déportés en début du mois.