Ils sont 48 contracteurs à avoir reçu leur Job Contractor’s Permit en juin dernier. Et, ils pourraient bien être les derniers, car le ministère du Travail a décidé qu’ils n’en auront plus besoin. L’objectif de cette décision: ouvrir la voie à davantage de contracteurs qui, auparavant, devaient satisfaire une longue liste de critères, ce qui pouvait parfois les décourager.

Si à première vue cette mesure semble venir alléger le quotidien des contracteurs, elle aurait, toutefois, des implications. Ces derniers feront désormais l’objet d’une surveillance plus stricte, indique une source au sein du ministère.

Car, poursuit-elle, la nouvelle loi du travail met l’accent sur l’aspect sécurité. Toujours selon notre source, les règlements qu’elle contient sont suffisamment «sévères» et les critères pour une demande de permis sont devenus caducs face à la loi. Ainsi, des inspections régulières et plus sévères sur les sites où travaillent les contracteurs seront effectuées. Les vérifications porteront sur les conditions de travail et la sécurité, plus particulièrement en ce qui concerne la manipulation de produits dangereux.

En cas de non-respect des nouveaux règlements, les sanctions risquent de pleuvoir. À titre d’exemple, depuis le début de l’année, sept  compagnies et contracteurs ont été sanctionnés et poursuivis devant la justice. Ce qu’on leur reproche ? D’avoir omis d’effectuer des simulations d’incendies. À ce jour, 278 nouveaux contracteurs ont déjà rejoint le marché cette année.

Il y a ainsi plus de 1 010 contracteurs opérant dans le pays, dont la majeure partie se spécialise dans le nettoyage, la construction et la maintenance.