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PNQ: Sithanen explique que c’est le NPC qui décidera pour la compensation salariale

21 avril 2009, 00:00

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PNQ: Sithanen explique que c’est le NPC qui décidera pour la compensation salariale

Répondant à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition, Paul Bérenger, le ministre des Finances a expliqué que c’est le National Pay Council (NPC) qui décidera si oui ou non, une compensation salariale sera payée aux salariés cette année.

Paul Bérenger, dans sa PNQ, voulait savoir si les salariés pouvaient espérer obtenir une compensation salariale cette année. Ce à quoi Rama Sithanen répond que sa priorité et celle du gouvernement sont la préservation de l’emploi. Dans un contexte de crise économique mondiale, il soutient qu’il ne peut y avoir une compensation salariale démesurée qui remet en question cet objectif de préservation de l’emploi.

Pour étayer ses propos, il cite le cas de plusieurs pays, dont Singapour, où il n’y aura pas de compensation salariale en cette période d’incertitudes. La prudence prime de tous les côtés, dit-il. Maurice, étant un pays exportateur, ne peut prendre le risque de compromettre son objectif de préservation d’emploi.

Sur l’insistance de Paul Bérenger pour savoir si les salariés vont oui ou non obtenir une compensation salariale, Rama Sithanen maintient que c’est le National Pay Council, «un organisme indépendant», qui décidera. Celui-ci se fondera sur plusieurs critères dont, entre autres, la capacité à payer et la situation financière des entreprises.

A Paul Bérenger qui lui fait remarquer qu’il ne répond pas directement à sa question, Rama Sithanen, en montrant son front, lance que «ce n’est pas écrit idiot ici!» Il revient sur le fait que le gouvernement a crée 36 000 emplois et qu’à ce titre, son objectif est de les préserver.

A la première partie de la PNQ ayant trait aux prévisions de ce que pourrait être le taux d’inflation cette année, Rama Sithanen répond qu’il s’attend à ce que ce taux soit autour de 4%. Il rappelle aussi que le taux est actuellement à 7% à cause de la hausse du prix des produits pétroliers et de la crise alimentaire durant les six derniers mois. A présent, relève-t-il, la situation s’est stabilisée.