Les patrouilles nocturnes de la police deviennent de plus en plus fréquentes, surtout les vendredis et samedis soirs. L’objectif est de rendre les routes plus sûres et d’interpeller des criminels en fuite (voir le reportage vidéo)…

Quatre vingt véhicules contrôlés, deux arrestations pour conduite en état d’ivresse… c’est le bilan de l’opération policière du vendredi 19 juin. Ils étaient une trentaine de policiers de la Special Supporting Unit (SSU), de la Criminal Investigation Division et de la police régulière de Quatre-Bornes à prendre part à cette opération qui était sous la supervision de l’Assistant Surintendant de Police (ASP) Armoogum.

Il est 22h30, l’opération démarre. Les unités se postent près du cinéma BDC à Quatre-Bornes. Les ordres sont clairs «contrôlez tous les véhicules et soyez polis», explique l’ASP Armoogum. Les premiers véhicules sont interceptés. Rien à signaler.

Le froid n’arrange pas les choses. «Je suis là pour soutenir mes hommes. Ma présence leur donne confiance et courage», confie-t-il. 23h et toujours aucune infraction au code de la route. Mais, les policiers demeurent quand même vigilants. «On ne sait jamais. Il y a toujours des petits malins qui essaient de forcer les barrages routiers», lâche un policier. Et c’est au même moment qu’une voiture rouge s’arrête au barrage, après avoir essayé de changer de trajectoire. Cette hésitation suffit à éveiller les soupçons.

Les occupants du véhicule sont priés de sortir. Ils sont trois et ne savent pas trop quelle attitude adopter. Deux policiers les questionnent, alors que leurs collègues procèdent à la fouille du véhicule. Ils y trouvent des bouteilles de bière. «A qui appartient cette voiture ?», demande un policier. «C’est celle de mon cousin…non d’un ami», hésite le conducteur. Son attitude est suspecte, de même que celle de ses deux amis, qui espèrent tromper la vigilance des policiers pour prendre la fuite. Ils sont immédiatement rappelés à l’ordre.

Le conducteur est soumis à l’alcooltest. Le résultat est positif et les policiers le conduisent à l’hôpital pour effectuer une prise de sang. Le conducteur essaye de négocier avec les policiers. En vain.

Cette opération policière aura peut-être permis de sauver des vies. «On ne sait pas ce qui aurait pu arriver si cet homme avait repris le volant, d’autant plus qu’il y avait d’autres bouteilles d’alcool dans sa voiture», relève l’ASP Armoogum. Toutefois, les chiffres prouvent que ce genre d’opération porte ses fruits: 33% d’accidents de la route en moins depuis le début de l’année comparé à l’année dernière.

Voir le reportage vidéo ci-dessous :