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Pomme de terre: La variété de Belle Isle ne séduit ni les planteurs ni les consommateurs

3 juillet 2011, 00:00

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Pomme de terre: La variété de Belle Isle ne séduit ni les planteurs ni les consommateurs

Planteurs et consommateurs s’accordent sur un point. Ils aiment les pommes de terre de grosse taille.

Les semences de pomme de terre de Belle Isle n’ont pas trop la cote auprès des planteurs. Une étude intérimaire menée par l’Agricultural Research and Extension Unit (AREU), révèle que les semences de Belle Isle ne répondent pas à leurs attentes.

Cette étude a été menée d’avril à mai 2011 afin d’aider les planteurs à mieux cerner les enjeux de ce secteur. Elle a été rendue public le vendredi 1er juillet dans le cadre d’un atelier de travail dédié aux producteurs.

La pomme de terre est beaucoup consommée par le public mauricien à hauteur de 25 000 tonnes l’an. De ce volume, seul 15 984 tonnes sont produites à Maurice. 35% à 40% de la consommation locale est importée de l’Afrique du Sud, l’Inde et l’Australie. De plus les tendances de 2005 à 2009 ont démontrées que le prix de l’importation augmente de 3% à 5% annuellement.

Les contraintes au niveau des producteurs ont été soulignées dans ce document. L’on y trouve les prix élevés des semences, des fertilisants, des pesticides et du travail. L’accès aux terres agricoles décourage beaucoup de petits planteurs.

D’autres exigences liées au marché entrent également en ligne de compte. Le commerce est divisé. Il y a très peu d’interaction et de coordination entre les planteurs déplore l’AREU.

Le rôle de L’Agricultural Marketting Board (AMB) comme régulateur est à peine perceptible souligne cet organisme du ministère de l’Agro-industrie. Il ne coïncide pas non plus avec les objectifs du gouvernement visant à aider les petits planteurs. L’assistance financière offerte par la Developement Bank of Mauritius (DBM) est limitée et la somme pas assez conséquente pour aider les grandes et les petites entreprises, ajoute l’AREU. L’assurance de la Small Planters Welfare Fund (SPWF), n’assure pas non plus une couverture suffisante pour protéger  les producteurs des risques potentiels.

Suite aux études faites, certaines solutions ont été proposées. Encourager les petites et moyennes entreprises en leur donnant des facilités pour la terre et le financement.