Des tournevis, de la colle, des multiprises, des pinceaux… Autant d’objets que proposent les «quincailleries ambulantes». Celles-ci sont légion dans les rues de Port-Louis en cette période. Une pratique «dangereuse», dénonce le Front commun des commerçants de l’île Maurice.

En guise de comptoir : des morceaux de carton ou des caisses. Certains marchands ont, eux, installé leur bric-à-brac, composé de tournevis, de colle, de multiprises, de pinceaux, à même le sol, aux rues Royale, La Corderie ou encore à la gare Victoria. Les «quincailleries ambulantes» sont légion dans la capitale.

D’autres marchands encore ont transformé leur van en magasin, le coffre ouvert et des planches en bois faisant office de vitrine. Y sont accrochés : des robinets, des joints, des tuyaux et autres outils de plomberie.

Pour Raj Appadu, président du Front commun des commerçants de l’île Maurice et propriétaire d’une quincaillerie, cette pratique est «dangereuse car plusieurs de ces marchands font venir des produits électroniques défectueux de Chine». Les autorités, souligne-t-il, devraient être plus sévères envers ces «quincailliers du dimanche». Car, les conséquences d’une utilisation d’outils ou de matériaux défectueux peuvent être fatales.