Si les syndicats saluent unanimement la décision des autorités d’appliquer la nouvelle grille avec effet rétroactif, ils ont en revanche des positions plus nuancées sur les autres mesures.

 «Ce rapport aurait dû être basé sur les salaires moyens et non les Top Salary», a critiqué Tulsiraj Benydin, le président du National Trade Union Confederation (NTUC) après la publication du rapport «errors and omissions» du PRB 2013 lundi soir 20 mai. Il souligne en effet que le chiffre de Rs 15 175, concernant le salaire d’un General Worker, représente en fait le ‘Top Salary’ de cette catégorie de fonctionnaire. «Le salaire initial d’un General Workerest de Rs 7 500», devait faire ressortir le président du NTUC.

Le Mauritius Labour Congress trouve pour sa part, dans ce rapport, «un effort pour compenser les fonctionnaires au bas de l’échelle.»  Son président Haniff Peerun estime, cependant, que le gouvernement aurait dû faire un effort supplémentaire pour les policiers.

Teewath Bholanuth, président de la Nurses’ Union se réjouit de certaines mesures annoncées pour les infirmiers, si bien que ceux qui avaient quitté le secteur public «auront de bonnes raisons pour envisager un retour», devait-il suggérer.

Radhakrishna Sadien,Président de la General Government Services Employees Association constate que «l’écart grandissant entre les travailleurs au bas de l’échelle et ceux en haut des échelons a été réduit et que le mécontentement des fonctionnaires a été pris en compte».

Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union se dit «extrêmement satisfait». Il ajoute que «l’alignement salarial est aujourd’hui une réalité. Le salaire des enseignants du primaire commencera à partir de Rs 17 000».

En revanche, la Government Secondary Schools Teachers Union a accueilli dans la déception le nouveau rapport. Vikash Ramdhonee, secrétaire de ce syndicat trouve que le rapport Manraj «n’a rien fait pour les enseignants du secondaire».