Ce soir à partir de 19 heures, les élèves de l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture vous convient au spectacle Priyadarshini. Tabla et kathak seront au rendez-vous pour une heure de show.

Des jeunes sur scène. Tous passionnés par leur art. De la danse au tabla, ils sont au diapason. L’art à l’unisson. La dizaine de joueurs de tabla et les 27 danseurs ont le coeur à l’ouvrage pour que le spectacle de ce soir soit un succès.

Etant tous des collégiens, ce n’est qu’après les cours, qu’ils se rendent aux répétitions qui se passent dans la bonne humeur. Ils apprennent tous déjà à jouer de cet instrument noble de la musique indienne à l’IGCIC. Ce soir, pour la plupart, ce sera leur baptême du feu.

Da Thin Tak Din… Les mesures sont données. Les adolescents suivent à la lettre les instructions du maître, le respecté guruji. Rajeev Shuklal, qui vient de l’Inde, transmet sa passion de la musique à ces jeunes avides de connaissances.

Fusion

«J’ai visité plusieurs pays comme l’Angleterre ou l’Irlande et je m’efforce de m’imprégner de toutes ces cultures. Même si ma musique demeure à la base du classique du Sud de l’Inde, j’essaie d’intégrer des instruments des pays que je visite. Par exemple, il y aura du djembé lors de ce présent spectacle. J’aime fusionner les musiques», explique Rajeev Shuklal.

Les élèves ne veulent commettre aucune faute lors de ce spectacle. Quand il faut recommencer, on recommence. Des mains énergiques qui frappent le tabla pour libérer des sons puissants, entraînants, envoûtants… Suteedanand, Dandoshree, Harsh, Doorvesh, Sidharth, Dooshasan, Pankaj, Harita ou Nandinee, tous au tabla, participeront au spectacle en deux temps.

Jeu de notes

Le show commencera par du jhaptal et prendra fi n avec du teental. Au début, le rythme sera plus lent et dans la seconde partie du spectacle, il prendra de la
vitesse pour finir par un superbe jeu de questions/ réponses entre le pakhawaj, le dhol et le djembé. Les musiciens joueront de la musique pendant que s’exécuteront les danseurs.

Sanjay Bissessur jouera de l’harmonium. Surabhi Shuklal, chorégraphe et prof de danse à l’IGCIC, explique qu’il a été facile de monter ce spectacle car les participants sont déjà ses élèves et elle les connaît bien. «Ils aiment tous danser. Au début, il y avait la barrière de la langue surtout avec les tout-petits. Je me suis efforcée d’apprendre le créole ce qui facilite l’instruction», confi et- elle. Rendez-vous donc ce soir à l’IGCIC pour soutenir et encourager ces jeunes talents.

Michel ALPHONSE
(Source : l’express, samedi 25 juin)

Michel ALPHONSE