Le soldat israélien Gilad Shalit est arrivé mardi en fin de matinée en Israël après avoir passé plus de cinq ans en captivité au secret dans la bande de Gaza.

Le soldat israélien Gilad Shalit est arrivé mardi en fin de matinée en Israël après avoir passé plus de cinq ans en captivité au secret dans la bande de Gaza. "Gilad est rentré chez lui", a déclaré le général Yoav Mordechai lors d''''une conférence de presse. Il  avait d''abord été transféré en Egypte où un officier israélien était venu vérifier qu''il était en bonne santé avant son transfert en territoire israélien.

Peu auparavant, la télévision égyptienne a diffusé les premières images du sergent entouré de personnels de sécurité et marchant apparemment sans difficulté, portant une casquette et des vêtements civils ( photo).  "Je me sens en bonne santé", a déclaré en hébreu Gilad Sahlit, selon la traduction en arabe de l''entretien du soldat diffusé par la télévision égyptienne peu après sa libération, et qui dit avoir appris il y a une semaine qu''il allait être libéré, selon Le Monde.fr qui cite l’AFP et Reuters.

Qui gagne? Qui perd?

Cet échange est perçu comme un succès du Hamas par les Palestiniens, écrit pour sa part l’EXPRESS.fr ce mardi. Israël et le Hamas avaient  révélé, le 11 octobre dernier, un accord pour échanger le soldat israélien Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis juin 2006, contre 1027 détenus palestiniens.

Les islamistes saluent cette "victoire" elle confirme, selon eux, que la lutte armée et les enlèvements constituent la meilleure stratégie. En obtenant la libération de Palestiniens issus de toutes les factions, les maîtres de Gaza prétendent représenter le peuple palestinien tout entier. 

Alors que son pays traverse une crise sociale, le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou  rend aux siens le sergent Shalit.. Il adoucit ainsi son image d''homme intransigeant, obnubilé par la géopolitique régionale et insensible aux préoccupations de l''Israélien moyen.  

Ayant joué un rôle de médiation, Le Caire a reçu le 11 octobre les "remerciements" du Hamas, ainsi que les "excuses" et les "profonds regrets" d''Israël, pour la mort de policiers égyptiens tués le 18 août dernier par des tirs israéliens.  

Et finalement, Mahmoud Abbas, le président de l''Autorité palestinienne qui bénéficiait d''un regain de popularité depuis son discours et la demande palestinienne d''adhésion à l''ONU, le 23 septembre, en sort affaibli En effet, le moment choisi pour annoncer l''accord  est un mauvais coup porté par Israël et le Hamas.

Sources : Le Monde.fr, AFP., Reuters & L’EXPRESS.fr

Le Monde.fr, AFP., Reuters & LEXPRESS.fr