Les deux constructeurs de consoles ont attendu longtemps avant de dévoiler leurs derniers-nés. Mais avant même la sortie de la PlayStation 4 et de la XBOX One, la guerre avait déjà commencé. La PS4 est déjà en précommande auprès de plusieurs revendeurs locaux.

Playstation ou Xbox ? C’est une question que les mordus de jeux vidéo se posent éternellement. Et dès le moment où Sony et Microsoft ont annoncé l’arrivée de leurs derniers bébés, les gamers ne savaient plus sur quel pied danser. La PlayStation4 vient inaugurer une nouvelle ère chez Sony, qui mise davantage sur les jeux vidéo, alors que chez Microsoft, l’on propose une plateforme de solutions multimédias tout-en-un. Sur papier, les deux consoles font jeu égal...

PLAYSTATION 4

Après avoir décliné la PlayStation3 en une multitude de versions et épuisé toutes les possibilités, Sony mise aujourd’hui sur sa nouvelle console. La PS4, qui sera commercialisée dans le monde fin novembre, est déjà en précommande. Lors de la présentation de la console en juin dernier, Sony a voulu contrecarrer Microsoft sur le plan de la connexion internet. Il n’est en effet pas nécessaire d’être connecté pour avoir accès à des jeux vidéo.

Sur papier, la PS4 arbore un design plus ou moins identique à celui de la Xbox One : on retrouve notamment deux ports USB 3.0, une sortie HDMI, une sortie optique, un lecteur Blu-ray, la WiFi, le Bluetooth 2.1 EDR ou encore un port Ethernet.

À l’intérieur, cela n’a pas changé, avec un processeur AMD Jaguar 8 cœurs (x86-64) avec 8 Go de RAM, une carte graphique AMD Radeon et un disque dur de 500 Go. Les deux consoles ont presque les mêmes spécifications techniques. Sony prend à contre-pied pratiquement tous les choix pris par Microsoft pour la Xbox One. La PlayStation 4 ne sera donc ni soumise à un système de DRM, ni à des restrictions pour les jeux d’occasion. Elle ne requiert pas de connexion Internet permanente. Pas d’identification obligatoire non plus à l’horizon.

XBOX ONE

La Xbox One dispose d’une interface quasi similaire à celle de sa grande sœur la Xbox 360. Microsoft a pris le choix de développer une vraie plate-forme multimédia plutôt qu’une réelle console de jeux. Le multitâche est ici à l’honneur puisqu’il vous sera possible de passer du jeu à l’application TV en un clin d’oeil.

Tout comme la PS4, la Xbox One mettra la communication au centre de l’expérience, soit avec Skype intégré et toujours présent en arrière-plan, même pendant les jeux. Côté technique, la Xbox One dispose d’un processeur huit coeurs, de 8 Go de RAM, de Kinect 2.0 avec caméra HD et d’un lecteur Blu-ray. Une architecture proche de celle de la PS4 et ressemblant davantage à celle d’un PC qu’à celle d’une 360.

La manette, quant à elle, n’a pas trop changé, niveau look. Disposant maintenant d’une batterie intégrée et de la «WiFi Direct», la manette a subi quelques changements au niveau de la technique et de l’ergonomie. Ici, les sticks sont plus travaillés, Microsoft nous promettant une meilleure prise en main.

C’est aussi la première fois que la question des jeux d’occasion entre en ligne de compte. Avec une politique visant à contrôler ce que utilisateurs font de leurs jeux, Microsoft lance un débat qui avait rarement été abordé jusqu’ici. Parce qu’une fois un jeu enregistré sur la XBOX One, il ne peut être utilisé sur une autre plateforme, sauf si l’autre utilisateur est dans votre liste d’amis depuis un mois. Ce prêt limité réduit la tendance du jeu d’occasion.

Jeux vidéo exclusifs

Comme c’est déjà le cas sur la génération actuelle, un grand nombre de jeux seront communs aux deux plateformes, comme «Call of Duty : Ghosts». Néanmoins, il existe un certain nombre d’exclusivités pour les deux plateformes qui pourraient faire la différence. Xbox One met 25 titres en exclu dès sa sortie. Mais avec l’ouverture de Sony aux développeurs indépendants ainsi qu’un système permettant la rétrocompatibilité, la fi rme nippone gagne sur un autre terrain. Sur le plan local également, les jeux PlayStation 3 et 4 sont davantage disponibles, contrairement aux jeux pour Xbox.