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Radiation : les hôpitaux et cliniques appelés à revoir l’utilisation des appareils à rayons X
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Radiation : les hôpitaux et cliniques appelés à revoir l’utilisation des appareils à rayons X
La Radiation Protection Authority a décidé de revoir le mode d’opération des hôpitaux ainsi que des cliniques utilisant les appareils à radiations tels que des rayons X. Ceci afin de veiller à la sécurité des opérateurs et des patients.
Offrir les meilleures conditions possibles aux patients soumis à des examens de rayons X ainsi qu’aux opérateurs. C’est ce que souhaite la Radiation Protection Authority afin de réduire l’exposition des patients et des employés d’hôpitaux aux radiations. Il faudra que les cliniques ainsi qu’aux hôpitaux d’offrir le meilleur confort et de sécurité possible.
« Nous pensons particulièrement à ceux qui travaillent quotidiennement avec ces équipements car ce sont les plus exposés », explique Faradally Ollite, Chief Radiation Protection Officer à la Radiation Protection Authority qui opère sous la tutelle du ministère de l’Energie et des Services publics.
Ainsi, les opérateurs devront à présent se munir de costumes adéquats, car ils sont les plus exposés à la radiation. « Ils vont à la longue cumuler ces ondes radioactives et ainsi être plus susceptibles de contracter le cancer », poursuit notre interlocuteur. Les risques de cancer sont en effet au cœur des préoccupations de cette autorité. « Inutile de nous voiler la face : les appareils de rayons X émettent des radiations et nous savons tous que c’est cancéreux », a-t-il ajouté.
Des inspections auront ainsi lieu dans les cliniques et dans les hôpitaux pour veiller au respect des lois. Ceux qui ne se plieront pas aux règles seront ainsi interdits d’opérer ces machines, ainsi que des avertissements sévères.
Toujours du côté de la Radiation Protection Authority, l’on avance que des campagnes de sensibilisation seront lancées auprès des patients et les employés d’hôpitaux concernant les examens de rayons X. « Dans bien de cas, il suffit d’une simple entorse pour qu’on soumette un patient à ce genre d’examens. Il nous faut comprendre que ce genre d’analyse ne peut être fait à tort et à travers. Ce genre d’équipements doit être utilisé avec beaucoup de précautions et dans des cas extrêmes », tient-il à préciser.
Du côté des employés d’hôpitaux, cette mesure est accueillie favorablement car ceux qui opèrent sur ces équipements sont les plus exposés au cancer. « En même temps, les patients comprendront que l’on ne peut pas leur soumettre à ces examens pour un oui ou pou un non », conclut un employé de l’hôpital Victoria à Candos.
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