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Raj Gaya : « Je suis très satisfait de ce que nous avons accompli en 2009 »

9 janvier 2010, 00:00

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Raj Gaya : « Je suis très satisfait de ce que nous avons accompli en 2009 »

Après des années dans le noir, le badminton mauricien semble avoir enfin trouvé la lumière au bout du tunnel et ce depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante en décembre dernier. Le président de l’Association mauricienne de badminton (AMB), Raj Gaya, affiche la satisfaction après une année qu’il qualifie de « riche en activités ».

Quel bilan dressez vous de l’année 2009 ?

Personnellement, je suis très satisfait de ce que nous avons accompli durant l’année. Nous avons fait un maximum avec les moyens de bord. Il y a eu les projets de développement, l’ouverture des écoles de badminton, l’organisation de portes ouvertes à travers l’île et la restructuration des équipes nationales. Sans oublier les nombreux tournois que nous avons organisés que ce soit pour les joueurs de l’élite ou les amateurs.

 Et quelle a été votre plus grande satisfaction ?

Ma plus grande satisfaction a été quand un parent est venu se plaindre auprès de moi qu’il devait accompagner son enfant régulièrement au centre de badminton.

Ceci démontre l’engouement des jeunes pour la discipline.

Vous faites mention plus haut de la restructuration des équipes nationales et pourtant nous voyons toujours les mêmes au sein de cette sélection ?

Il est trop tôt pour s’attendre à une relève de qualité. Mais les bases étant jetées, je pense que les résultats suivront dans quelques années.

Quelles sont vos attentes pour 2010 ?

Ma priorité demeure l’embauche d’un DTN. Je serais également très ravi si une de nos équipes, filles et garçons, se qualifient pour la phase finale de la Thomas & Uber Cup. Nous essayerons d’organiser au moins un tournoi par mois, peu importe la catégorie. Nous prévoyons également l’ouverture d’écoles de badminton à travers l’île.

Pour y arriver, nous envisageons d’introduire de nouvelles mesures comme réduire le budget destiné aux officiels.

Nous comptons également aller de l’avant avec l’organisation des tournois même en l’absence de sponsors.

Nous n’offrirons dans ce cas que les volants, nous ne serons pas en mesure d’offrir des récompenses aux joueurs.

Nous solliciterons également leur générosité, en  termes de frais de participation aux tournois. Par exemple, ceux qui travaillent pourraient participer un peu plus que ceux qui sont encore à l’école.

Nous comptons par ailleurs demander une participation financière minimale de Rs 50 aux joueurs qui font partie des écoles de badminton.

Ces mesures nous permettront de financer d’autres activités de la fédération et d’atteindre nos objectifs.

Au sujet du DTN, avez-vous enfin obtenu un nom du Yonex International Training Centre ?

Oui, il s’agit de Yoga Uki Kasah. Vu que nous avons déjà obtenu la bénédiction du MJS, qui a accepté de participer à hauteur de 2000 dollars américains au salaire de l’entraîneur qui s’élève à 3000 dollars, j’espère qu’il sera chez nous vers la mi-janvier.

Quel est le profil du candidat que vous recherchiez pour ce poste ?

Yoga Uki Kasah est un ancien joueur, il a 24 ans. Il était membre du centre d’entraînement d’Indonésie de 2002 à 2006. Il a travaillé comme entraîneur à Singapour et en Turquie. Il pourra donc servir également de « sparring partner » aux joueurs locaux.

Quel est le rôle du Yonex International TrainingCentre dans ce dossier?

C’est le centre qui met à notre disposition un de ses entraîneurs. Il participera également à hauteur de 1000 dollars américains à son salaire.

 Quelle sera la durée de ce partenariat entre l’AMB et le centre?

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a demandé que le nouvel entraîneur soit embauché à titre d’essai pour une période de trois mois.

Mais le centre est disposé à étendre sa collaboration sur une année.

 

Neeta Persand