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Raj Ringadoo: «Mon combat a pris fin avec la décision des Law Lords»
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Raj Ringadoo: «Mon combat a pris fin avec la décision des Law Lords»
Raj Ringadoo, candidat battu lors des élections générales de 2005, est celui par qui la partielle du No. 8 est arrivée.
 Raj Ringadoo revient sur les raisons pour lesquelles il n’est pas candidat à la partielle de Quartier Militaire-Moka. Il se confie pour la première fois depuis le jugement du Privy Council.
Vous êtes à l’origine de la pétition électorale qui a finalement provoqué l’élection partielle dans la circonscription No. 8. Mais le Parti Travailliste a décidé de ne pas prendre part à cette joute. Quel est votre état d’esprit actuellement?
Mon état d’esprit est aligné avec celui du Premier ministre. Je suis actuellement attaché à la State Investment Corporation (SIC) et nous nous attelons à voir comment le Stimulus Package pourra revigorer le secteur du textile. Mais du côté politique, je me tiens évidemment  au courant des développements dans la circonscription Moka/Quartier Militaire. Là, je dois dire que j’ai constaté un changement dans la mentalité des politiciens, notamment avec l’acceptation du code de conduite. Un de mes combats a toujours été la lutte contre la corruption et la perversion du système électoral. J’ai vu qu’il y a très peu de bases et très peu d’utilisation de plastique.
Mais ne regardez vous pas cette élection avec amertume? Vous auriez dû être candidat du Parti Travailliste…
 Non pas du tout. Mon combat a pris fin le 5 novembre. Lorsque les Law Lords ont annulé l’élection d’Ashock Jugnauth et ont dit que cette élection n’était pas «free and fair». D’ailleurs, le fait que le Mouvement Militant Mauricien (MMM) donne son soutien à ce candidat, une personne qui a été condamnée par la Justice, m’étonne. Le MMM va à l’encontre des grands principes pour lesquels ce parti était connu. Par rapport à ma candidature, j’étais candidat lors des élections générales où il y a trois élus. Une élection partielle est différente et tous les observateurs politiques vous diront cela. D’ailleurs, même le MMM n’a pas de candidat propre à eux. Deven Nagalingum aurait pu être candidat, mais il ne l’est pas.
Et pourquoi donc?
Je vous l’ai dit, tout bon observateur politique comprend pourquoi. Les gens savent, j’en suis sûr.
Mais vous êtes toujours présent sur le terrain…
Je suis sur le terrain depuis 2005, je fais mon travail et je rencontre les agents et les activistes et mes deux colistiers des dernières élections générales. Quand je suis invité à des fonctions, je réponds toujours présent. On ne peut pas dire la même chose pour les représentants des autres partis politiques.
La semaine dernière, Nita Deerpalsingh a dit que ses activistes veulent à tout prix participer à la campagne électorale dans la circonscription numéro 8. Vous arrivez à contenir vos supporteurs, surtout du fait vous n’êtes pas candidat?
Ils sont déjà présents sur le terrain au numéro 8. De toute façon, je leur ai dit que le leader du Parti Travailliste a parlé. Et qu’il faut interpréter ce qu’il a dit et faire son devoir civique. Ils sont libres de voter qui ils veulent et je n’ai donné aucune consigne de vote. Mais chacun a entendu le discours du Premier ministre.
Donc une consigne de voter pour le MSM…
Je n’ai pas dit cela. Chacun est libre d’interpréter le discours du Premier ministre comme il l’entend.
 
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