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Raksha Ramloll : une championne bien dans sa peau grâce au Tae Kwon Do

7 août 2013, 10:40

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Raksha Ramloll : une championne bien dans sa peau grâce au Tae Kwon Do

Il ne faut jamais se fier aux apparences. Car en croisant Raksha Ramloll pour la première fois, on a du mal à croire que l’on a en face de soi une championne de Tae Kwon Do. Petite de taille, timide et avec un regard gracieux qui ressemble bien plus à celui d’une adolescente, cette sacrée petite championne n’a pourtant rien usurpé…

 

Agée de 24 ans, Raksha Ramloll, habitante du village de Providence confie qu’elle pratique le Tae Kwon Do depuis bientôt 10 ans. En 2003, elle a adhéré au centre de jeunesse de Montagne-Blanche et a, aussitôt après, commencé à pratiquer cette discipline au centre de jeunesse de Flacq avec le club Le Dauphin, en compagnie d’Ajit Khemraj. Deux ans plus tard, elle s’est retrouvée aux côtés de Barlen Marday avec qui elle pratique toujours.

 

L’an dernier, Raksha Ramloll a décroché le titre International Black Belt –premier dan – et s’est récemment imposée lors d’une compétition de combat organisée par le club Tae Kwon Do de Vacoas. Elle a été sacrée, à cette occasion, championne de la catégorie de moins de 46 kilos. Elle a par ailleurs été classée en deuxième position dans la catégorie ceinture noire premier dan lors du National Championship Poomsae organisé il y a un mois par le club de Rose-Hill, en collaboration avec la fédération nationale de Tae Kwon Do. Elle est actuellement en stage avec un groupe de Coréens au dojo de Grande-Rivière.

 

Présentement, Raksha Ramloll s’exerce au centre de jeunesse d’Helvetia et à Flacq. Elle consacre quelques heures chaque jour à son sport préféré et à la danse. A travers cette double passion, elle a, dit-elle, appris la discipline, la patience, la maîtrise de soi. Elle confie qu’elle se sent désormais plus forte physiquement et que cela l’aide à surmonter le stress et à apprendre le self-defence. Elle appréhende de rester un seul jour sans pratiquer le Tae Kwon Do, car cela, dit-elle, la rendrait malade.

 

Elle rêve de décrocher le maximum de dan et de poursuivre pleinement sa passion. Notre championne considère que cette discipline prend de l’ampleur et trouve que, dans certaines catégories, les filles font mieux que les garçons. Aussi, elle les encourage à s’adonner à cet art pour rester en bonne santé et pour acquérir plus de confiance en soi.