Publicité

Ramgoolam: «Je ne peux empêcher le développement et la croissance dans mon pays»

17 décembre 2009, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ramgoolam: «Je ne peux empêcher le développement et la croissance dans mon pays»

C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre mauricien pour bien faire comprendre que les petits Etats en développement ont besoin du soutien de la communauté internationale à la conférence à Copenhague.

«En tant que petit Etat insulaire, nous avons un choix. Nous devons faire ce que nous avons à faire. Mais, sans le soutien de la communauté internationale, nos efforts risquent de ne pas porter leur fruit», explique, à cet effet, Navin Ramgoolam à la conférence qui réunit 192 pays sur le changement climatique.

«Maurice accueille en 2012 une conférence internationale sur le projet Maurice Ile Durable. Nous faisons tous les efforts pour nous diriger vers les énergies renouvelables. Si une petite île comme Maurice peut le faire, et cela en dépit du fait que nous n’avons pas de ressources naturelles et que nous ne dépendons que sur nos ressources humaines, je ne vois pas comment les grands Etats ne peuvent le faire», fait ressortir Navin Ramgoolam à l’occasion de cette conférence dont l’objectif est de sauver la planète.

D’où les incessants appels de Navin Ramgoolam pour mettre de côté les petites querelles sur des clauses et pour que les énergies se consacrent à une action commune et globale pour sauver la planète. «Nous nous devons tous ensemble de réinventer et de retravailler l’avenir de l’humanité», assure Navin Ramgoolam.

«Le changement climatique va au-delà des enjeux écologiques», rappelle, dans le même souffle, le Premier ministre mauricien. Il insiste sur le fait que si les mesures nécessaires ne sont pas prises, nous courrons vers une crise humanitaire. Une crise causée par les grands pays et dont souffrent, aujourd’hui, les petits Etats.

C’est la raison pour laquelle il plaide, comme il l’a fait lors du dernier sommet du Commonwealth, pour que 10% des 10 milliards USD, consacrés au développement durable, reviennent à ces petits Etats. «Nous devons agir ensemble dans une perspective globale», réitère, en ce sens, Navin Ramgoolam.

Pour démontrer l’urgence d’une action globale, il cite le cas de la planète Mars. La Terre ne doit pas, insiste-t-il, devenir une autre Mars. «Il faut une alliance globale… Il faut cesser de perdre du temps sur des clauses», souligne le Premier ministre mauricien à la tribune de la Conférence de Copenhague.

Il profitera également de cette tribune pour rappeler comment il a mis «fin au projet d’une route à Ferney» ou encore les initiatives prises dans le cadre du projet Maurice Ile Durable.