Navin Ramgoolam commente le budget présenté par Rama Sithanen le mercredi 18 novembre au Parlement.

Il décrit ce budget de responsable, loin d’être populiste et remercie la population pour avoir montré de la compréhension au cours de ces dernières années.

Récolter les fruits après une période difficile. C’est l’une des expressions utilisées par le Premier ministre pour décrire le budget. «Nous sommes très heureux de ce budget. En 2006, j’expliquais à la nation qu’il y avait des difficultés sur notre chemin. J’avais dit qu’il fallait semer pour récolter. Et aujourd’hui le fruit, c’est que nous avons réussi à créer une société d’opportunités. Ce qui donne une meilleure distribution des richesses à Maurice», déclare Navin Ramgoolam.

Navin Ramgoolam se dit aussi satisfait de son ministre des Finances. «Rama Sithanen a rappelé, dans son discours, l’état dans lequel le pays se trouvait il y a quatre ans. La situation difficile qu’il a eu à gérer. Nous avons amené les réformes nécessaires, qui était aussi critiquées, mais qui portent aujourd’hui leurs fruits. Nous avons maintenant l’espace fiscal pour agir», explique Navin Ramgoolam qui n’a pas cessé de faire l’éloge de son vice Premier ministre et ministre des Finances, lors de son point de presse.

D’autre part, le Premier ministre a également tenu à rappeler que Maurice était l’un des rares pays à avoir affronté la crise sans tomber en récession. Ce qui est, selon lui, en grande partie grâce à l’Additional Stimulus Package (ASP). «La Banque Mondiale et le FMI le reconnaissent. Nous avons également démontré qu’il était possible de marier la croissance économique et la justice sociale. Et nous avons rétabli la stabilité économique.

Par ailleurs, Navin Ramgoolam a aussi clarifié le dossier de la compensation et ce qui a conduit le ministre des Finances à l’inclure dans le budget. «Nous y avons longuement réfléchi. On avait déjà donné une compensation en juillet 2009. Malgré cela, nous avons décidé de donner une compensation complète en janvier 2010 pour ceux qui touchent moins de Rs 12 000. Nous pouvons nous le permettre quand nous avons l’espace fiscal pour le faire», ajoute-t-il. Il se prononce également sur les mesures telles que l’éducation, le sport et la culture… qui ont grandement bénéficié de ce budget, selon lui. «Nous devons propager la culture», affirme-t-il.

Pour conclure, le Premier ministre a tenu à rappeler que ce budget était responsable «et nous n’aurions pas pris de mauvaises mesures, car nous formerons le prochain gouvernement et nous ne voulons pas en payer les pots cassés.»