Luchmeeparsadsing Ramsahok, ex-député et ex-ministre des Administrations régionales, estime que la réforme que veut apporter l’actuel titulaire à ce poste, Hervé Aimée, méritent des éclaircissements.

Luchmeeparsadsing Ramsahok, qui dirige aujourd’hui le Parti Action Libérale (PAL), a, lors d’une conférence de presse en ce mercredi 30 juin, à l’hôtel Saint-Georges, Port-Louis, évoqué les réformes que se propose de mettre à exécution Hervé Aimée, ministre des Administrations régionales. Avec les onze nouvelles villes que ce dernier espère créer, Luchmeeparsadsing Ramsahok estime que Maurice ne comprendra plus une zone rurale et une autre urbaine mais deviendra City of Mauritius.

Ces réformes, selon Luchmeeparsadsing Ramsahok, soulèvent plusieurs questions à propos du rôle des présidents du conseil des villages, de la Grant Aid pour les villes et les villages et de l’instance qui serait responsable des 16 pages publiques et du rôle qui sera dévolu à la Local Government Service Commission, entre autres.

Il a ensuite critiqué l’administration régionale, estimant que les conseillers municipaux ne font rien. Concernant les zones rurales, il allègue que les travaux de développement se déroulent d’une façon «louche lors de l’allocation de contrats».

Il se demande également comment des gens peuvent démolir des toilettes publiques pour construire des restaurants sans avoir un permis de développement.

A propos des récentes élections, Luchmeeparsadsing Ramsahok soutient qu’elles relevaient davantage d’un combat entre deux personnalités : Paul Bérenger et Navin Ramgoolam. Le peuple de Maurice, estime Luchmeeparsadsing Ramsahok, n’a pas su choisir ceux qui étaient prêts à le défendre au Parlement.

Pour le leader du PAL, Paul Bérenger a causé la défaite de son propre camp de par sa façon de mener sa campagne électorale. Selon Luchmeeparsadsing Ramsahok, la déclaration du père Jocelyn Grégoire à ses partisans à l’effet qu’ils doivent voter «avek zot leker» a fait le jeu de Navin Ramgoolam.

Par ailleurs, il a porté de sévères critiques sur la politique de l’emploi, certains jobs étant réservés à ceux qui ont le soutien nécessaire. «Les proches de ministres ou d’autres membres du cercle politique ont toujours un emploi», a-t-il ajouté.

Kalei Lutchmanen & Amedee Seeven Moonisamy