L’énergie générée par Solid Waste Recycling Ltd sera vendue au Central Electricity Board (CEB). Aucun résidu ne sera rejeté dans la nature.

La technologie en matière de traitement de déchets et qui est utilisée dans les centres d’enfouissement techniques (Landfill site) dont celui de Mare-Chicose a-t-elle trouvé un concurrent capable de le rendre obsolète ? C’est la mission que s’est fixée Solid Waste Recycling Ltd (SWRL), une société basée à La Chaumière, St-Martin, Bambous dont les activités s’articulent autour d’une approche écologique du développement. Cette société a déjà à son compte un projet baptisé Fer-Rich et qui utilise une technologie qui permet d’accélérer considérablement le processus de compostage.

« Cette fois, nous avons pour ambition d’introduire une nouvelle technologie en matière de traitement de déchets. Tous les composants de nos déchets originaux seront recyclés. De plus, nous nous proposons d’utiliser les déchets appropriés pour la production de 10 mégawatts d’énergie électrique que nous allons vendre au Central Electriciy Board. Le traitement des déchets avec le risque zéro pour l’environnement est possible. C’est ce que nous allons démontrer dans le cadre de notre nouveau projet », soutient Patrick Maurel, Chief Executive Officer de SWRL.

L’opération comporte un système de tri de déchets. Tous les produits à base de fer seront récupérés et commercialisés vers les opérateurs qui en ont besoin comme matière première. Les résidus provenant des opérations de fabrication de l’énergie électrique, le bichar, s’ajouteront aux débris végétaux destinés à la production du compostage.

Le coût du projet est estimé à Rs 1,5 milliard. Sa mise en route sera enclenchée sitôt les autorisations officielles seront obtenues. La durée des travaux de construction est estimée à un an environ.

Dans la journée du jeudi 11 mai 2012, les responsables de Solid Waste Recycling Ltd (SWRL) ont procédé à une présentation officielle du projet au siège du Board of Investment (BOI), Port-Louis. Etaient présents, les représentants de toutes les autorités concernées par l’environnement. La société soumettre sous peu son Environment Impact Assessment (EIA), un rapport dans lequel, elle va devoir indiquer le type d’impact que les opérations de ce projet auront sur l’environnement lorsqu’elles seront mises en place.