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Rehana Ameer ne pourra être réintégrée à la MBC, lui indique le bureau du Premier ministre
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Rehana Ameer ne pourra être réintégrée à la MBC, lui indique le bureau du Premier ministre
La syndicaliste Rehana Ameer ne sera pas réintégrée à son poste à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC). C’est ce qu’on lui a fait comprendre ce lundi 14 novembre lors d’une rencontre avec le secrétaire au cabinet du Premier ministre, Suresh Seeballuck. On lui a, en revanche, proposé d’être réintégrée dans un corps paraétatique.
L’affaire Rehana Ameer est loin d’être terminée. Alors qu’on croyait que ce feuilleton avait touché à sa fin après que le Premier ministre eut laissé entendre dans sa réponse à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’opposition que la syndicaliste devrait être réintégrée à son poste dans les jours à venir, le secrétaire du cabinet du Premier ministre, Suresh Seeballuck, lui a affirmé le contraire, ce lundi 14 novembre.
En effet, selon la syndicaliste, le bureau du Premier ministre lui a fait deux propositions : sa réintégration dans un autre corps paraétatique, ou une indemnité jusqu’à ce qu’elle touche l’âge de la retraite.
Ces deux propositions ne font cependant pas plaisir à la syndicaliste qui estime que le bureau du Premier ministre est en train de jouer avec ses nerfs. « Il est hors de question que j’accepte l’une ou l’autre de ces deux propositions », a-t-elle dit à lexpress.mu « J’ai donné 25 ans de ma vie à la MBC. Le rapport du Fact Finding Commitee a clairement fait comprendre que j’ai été victime d’un certain nombre d’injustice c’est à la MBC d’assumer ses responsabilités », a-t-elle poursuivi.
« Je demande à présent de rencontrer le Premier ministre pour décider de la prochaine marche à suivre », a-t-elle avancé. Le syndicaliste Deepak Benydin qui était aussi présent à cette rencontre indique, pour sa part, qu’il est inconcevable d’accepter ces deux propositions. « Ce serait accepter la défaite », a-t-il souligné.
Rehana Ameer avait été suspendue de ses fonctions le 25 août 2010, et a été licenciée 4 mois plus tard, soit en décembre. Elle avait été accusée d’avoir fait circuler des tracts diffamatoires et d’avoir divulgué des informations à la presse sur la station de radiotélévision nationale.
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