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Rentré à Maurice : « Je retournerai travailler à Madagascar » dit Benoît Ng Fuk Chong
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Rentré à Maurice : « Je retournerai travailler à Madagascar » dit Benoît Ng Fuk Chong
Malgré le fait qu’il concède avoir vécu un moment traumatisant au moment du kidnapping survenu le dimanche 6 mai, Benoît Ng Fuk Chong explique cependant qu’il compte retourner à Madagascar pour poursuivre son parcours professionnel.
C’est aux alentours de 17heures40 que Benoît Ng Fuk Chong débarque à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, à Plaisance, ce vendredi 11 mai aux bras de son épouse Maureen. Une troupe de journalistes s’approche d’eux afin de recueillir les premières impressions du couple qui avait été enlevé le dimanche 6 mai non loin de Tana Waterfront à Ambodivona, un quartier de la capitale malgache.
Benoît Ng Fuk Chong tente d’abord de relativiser les choses. « C’est un problème qui aurait pu arriver à n’importe qui, nous nous sommes juste trouvé au mauvais endroit au mauvais moment », lâche-t-il d’emblée. Cependant le directeur des opérations chez Avitech, la filiale du groupe agroalimentaire Food and Allied (FAIL), indique que c’est son épouse qui a été la plus affectée. Les traits de Maureen Ng Fuk Chong témoignent d’ailleurs du traumatisme subi par le couple, elle était au bord des larmes aux côtés de son époux.
Revenant sur ce qui pourrait très certainement être un des moments les plus tragiques de leurs vies, Benoît Ng Fuk Chong indique n’avoir subi aucune forme de violence physique ou verbale. « Je dois avouer que nous avons été bien traité », soutient-il. Ce dernier va même jusqu’à dire que leur kidnapping aurait pu s’étendre sur plusieurs jours, sans la collaboration du ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell ainsi que  Clifford de Roquefeuil Noël, le patron d’Avitech.
Interrogé sur son avenir, Benoît Ng Fuk Chong laisse comprendre que ce kidnapping n’est après tout pas la fin du monde, et qu’il compte bel et bien poursuivre sa carrière sur la grande île. « Je n’aurais aucun problème pour retourner là bas », affirme-t-il. Le directeur des opérations d’Avitech avance qu’il continuera à œuvrer pour le développement économique. « Nos deux pays doivent continuer à travailler en étroite collaboration, nous avons commencé un travail là bas, et je ne peux pas tout arrêter », explique-t-il.
Il ne donne toutefois aucune indication sur la date où il compte y retourner, car il préfère pour le moment prendre du recul et récupérer de ces deux jours « traumatisants ». Benoît Ng Fuk Chong ne s’est pas empêché pour adresser quelques piques à la presse mauricienne, qui a selon lui en a dit un peu trop. « En lisant certains articles de presse, j’ai comme l’impression que certains journalistes étaient à mes côtés au moment du kidnapping. J’espère que c’est maintenant l’épilogue et que je n’entendrai plus parler de vous », a-t-il conclu.
 
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