Nathalie Sanchez, directrice d’Alinea Consulting, anime une conférence sur la gestion prévisionnelle des ressources le 16 février 2012 à Port-Chambly de 17 à 20 heures.

En période de crises et d’incertitudes, les entreprises doivent être réactives. Pour éviter de subir les aléas des conjonctures économiques et financières, les opérateurs du privé ont tout intérêt à opter pour la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC).

Cet outil, à la terminologie compliquée, permet à l’entreprise de mieux utiliser ses ressources humaines en développant les compétences pour répondre aux enjeux qui se posent. Bref, il s’agit de gestion, de formation, de plan de carrière, de dialogue profitable à l’entreprise entre employeur et employé.

« Même si elle n’est pas perceptible, la GPEC existe bel et bien au sein des entreprises mais, très souvent, elle n’est pas structurée », explique Nathalie Sanchez, directrice d’Alinea Consulting qui intervient auprès des entreprises membres de la Mauritius Employers’Federation (MEF) sur les bénéfices de ce concept.

La conférence qu’animera Nathalie Sanchez le 16 février s’attachera donc à recenser les entreprises qui désirent implanter cet outil. Pour le moment, « Le concept de la GPEC existe dans les grandes entreprises qui ont un important département des Ressources humaines, comme Total Mauritius Ltd ou LVH (Groupe Véranda). Néanmoins l’intégralité de la démarche peut ne pas avoir été totalement déployée. Seuls quelques outils sont probablement mis en place, comme certainement la formation, qui est le plus facile », estime la consultante.

Azad Jeetun, directeur de la MEF, corrobore : la formation permet de développer les compétences au sein de l’entreprise, explique-t-il en substance. C’est ce que font de nombreux acteurs locaux, conscients du potentiel interne qu’il convient de développer.

Cela dit, il faut aller au-delà de la formation. L’anticipation est le maître-mot. Pour que les entreprises ne boivent pas la tasse, la GPEC aide l’entreprise à redéployer ses ressources humaines en fonction des besoins. Pour cela, il faut avoir développé les compétences nécessaires, dont la polyvalence. Ce faisant, le GPEC aide aussi à conserver les emplois au sein de l’entreprise en réaffectant les compétences aux postes requis de l’entreprise.