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Retrouvée morte à Palmar: une Française voulait mourir au paradis

8 janvier 2014, 11:08

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Retrouvée morte à Palmar: une Française voulait mourir au paradis

 

Des psychotropes et une lettre d’adieu ont été retrouvés dans sa chambre d’hôtel. Catherine Jeannine Gaworski, une Française de 49 ans, signifiait dans celle-ci son intention de mettre un terme à son existence à Maurice. Ses mots ont corroboré l’autopsie qui attribue la mort de cette touriste à la noyade. 

 
Catherine Jeannine Gaworski, 49 ans, semblait n’avoir qu’une idée en arrivant à Maurice. Celle d’y mourir. À peine cette Française a-t-elle posé ses valises dans un hôtel de Belle-Mare, lundi après-midi, qu’elle a rédigé une lettre d’adieu avant de partir se jeter dans l’océan Indien à la nuit tombée.
 
 
Son corps a été découvert tôt dans la matinée d’hier, à plus de deux kilomètres de l’hôtel où elle était descendue. Le fait qu’elle a été retrouvée sur la plage d’un autre établissement hôtelier, dans le plus simple appareil et avec des égratignures au visage, a fait craindre le pire aux agents de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) dépêchés en quatrième vitesse sur place. Le meurtre de la touriste irlandaise Michaela Harte à l’ex-hôtel Legends en janvier 2011 est en effet encore vivace dans les esprits.
 
 
La police de Bel-Air-Rivière-Sèche et les hommes de la MCIT ont eu fort à faire pour retracer l’identité de la touriste. Elle paraissait avoir la trentaine, et ne résidait pas à l’hôtel devant lequel son cadavre a échoué. C’est finalement en faisant du porte-à-porte des établissements à proximité qu’ils ont appris qu’une pensionnaire manquait à l’appel. En fouillant la chambre de la malheureuse, les enquêteurs ont découvert sa lettre d’adieu. Elle y signifiait clairement son intention de mettre un terme à son existence, en ajoutant souhaiter être incinérée à Maurice et que ses cendres soient envoyées à son frère, en France. Ses mots ont corroboré l’autopsie conduite par le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, qui attribue la mort de Catherine Jeannine Gaworski à la noyade.
 
 
La thèse du foul-play est écartée, d’autant plus que les égratignures notées sur le visage de la disparue ont été causées après la mort. Des psychotropes retrouvées dans la chambre de la Française ont été envoyées à la police scientifique pour analyse. Ils devront être comparés au contenu gastrique de la quadragénaire pour déterminer si elle en a consommé avant de se donner la mort.