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Risque de tsunami : 300 personnes participent à un exercice de simulation

12 octobre 2011, 00:00

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Risque de tsunami : 300 personnes participent à un exercice de simulation

La région d’Albion a participé ce mercredi 12 octobre à un exercice de simulation afin de parer à un éventuel tsunami. Cet exercice a vu la participation de plus de 300 personnes selon la police.

Les élèves des écoles primaires et pré-primaires ainsi que d’autres habitants d’Albion ont participé dans la matinée de ce mercredi matin à un exercice de simulation afin de se préparer à un raz-de-marée. 22 autres pays riverains ont également pris part à cet entraînement, qui consistait à faire évacuer les habitants vers un lieu sûr, soit au stade Germain Commarmond à Bambous. « C’est l’endroit idéal, car le stade est situé à 100 mètres au dessus de la mer », soutient le surintendant Mamode Oodally, responsable de la Western Division de la police.

C’est peu après 10 heures que le coup d’envoi de l’exercice organisé à l’initiative de l’UNESCO a été donné. La première étape de la simulation constituait à faire évacuer les enfants de l’école Terre de Paix qui, une fois l’alerte lancée, ne se sont pas fait priés pour courir en direction de l’autobus de la Special Mobile Force (SMF). Puis, c’était au tour d’autres écoliers de filer vers le terrain de football se trouvant à proximité du poste de police d’Albion. « Ce terrain se trouve être le point de rencontre où toutes les personnes pourront avoir accès aux véhicules qui les conduiront jusqu’au stade de Bambous », fait part un officier de la SMF.

Une dizaine de véhicules ont été dépêchés dans le village de l’Ouest pour s’occuper du transfert des habitants. Les pompiers, les officiers de la National Coast Guard (NCG) et les ambulanciers ont également été mis à contribution pour le bon déroulement de l’opération.

Une fois arrivées au stade Germain Commarmond, plusieurs unités médicales étaient à pied d’œuvres, afin d’offrir les soins nécessaires aux malades et blessés. Les évacués se sont, par la suite, installés dans les gradins en attendant l’heure où le tsunami était supposé s’abattre sur les côtes mauriciennes, c’est-à-dire 11h25. Les ambulanciers ont, par la même occasion, dû passer à l’action, après qu’une dénommée Stéphania Guilllaume ait été victime d’un malaise. Les responsables de l’unité médicale ont tenté de la ranimer, mais n’ont toutefois pas voulu prendre de risque, et l’ont immédiatement transportée à l’hôpital.

« Nous estimons que le nombre de personnes ayant pris part à cette opération s’élève à environ 300. Nous sommes entièrement satisfaits de cette journée de simulation et sommes confiants du fait que nous sommes aujourd’hui prêts à faire face à un éventuel tsunami », explique le surintendant Mamode Oodally. « Les principaux stakeholders vont par la suite se réunir pour faire une évaluation de cette journée afin de déterminer les probables erreurs commises », poursuit-il.