L’Etat compte aller de l’avant avec son projet de foot revival. Et, hier mardi 3 décembre au Parlement, un nouveau Sports Bill a été présenté. Selon le ministre Rittoo, la réintroduction de ces clubs d’antan, permettra d’établir la paix sociale. Il a également donné la garantie qu’il n’y aura plus de communalisme. L’opposition reste pour sa part, farouchement opposée à cette idée émise lors le budget.

Non pas le communalisme. Mais «la paix sociale». C’est ce que permettra le nouveau Sports Bill, grâce à l’élaboration d’une charte pour les clubs de football semi-professionnels. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Jeunesse et des sports, Devanand Rittoo, hier mardi 2 décembre au Parlement, lors de la présentation de ce projet de loi. Ce code de conduite pour les clubs de football semi-professionnels, a-t-il expliqué, garantira qu’aucun d’entre eux ne sera communal.

Par exemple, aucun club ne pourra avoir un nom communal afin d’éviter «tout dérapage», a insisté le ministre Rittoo. L’opposition, pour sa part, ne s’est pas laissée convaincre. Et a rejeté «fondamentalement l’idée de faire revivre les clubs d’antan».Une mesure annoncée lors de la présentation du Budget en novembre. Selon le leader de l’opposition Paul Bérenger, «le danger communal est là, même si le ministre a donné la garantie que cela ne débouchera pas sur le communalisme».

Selon lui, malgré l’élaboration de cette charte, «certains passéistes souhaitent réveiller le vieux démon communal».