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A Rivière des Anguilles: Navin Ramgoolam fait une virulente sortie contre le journal l’express

28 avril 2010, 00:00

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A Rivière des Anguilles: Navin Ramgoolam fait une virulente sortie contre le journal l’express

Le groupe la Sentinelle a été l’objet de violentes attaques venant de Navin Ramgoolam et de Pravind Jugnauth au meeting de l’Alliance de l’Avenir, à Rivière des Anguilles le 27 avril. Jean-Claude de l’Estrac, le président du conseil d’administration du groupe de presse promet d’y répondre dans les jours à venir.


Les propos du Premier ministre étaient très virulents lors du meeting de l’Alliance de l’Avenir à Rivière des Anguilles, le mardi 27 avril,  Il s’en est pris à l’express et à Jean-Claude de l’Estrac, président du conseil d’administration du groupe La Sentinelle.

Le Premier ministre a allégué que l’express mène campagne en faveur du Mouvement Militant Mauricien (MMM). Il demande que le nom du journal soit changé. « l’express bisin sanz so tit. Li ti bsin met so tit ‘le Quotidien militant’, parski gramatin tanto li fer propagand pou militant »

Le chef  du gouvernement à également lancé des menaces à l’encontre des journalistes de l’express et de Jean-Claude de l’Estrac «  Mo dir bann ban frustré ki pé assizé dans l’express assizé dans buro ekrir. Mo dir zot rappel bien, mo ni Sir Seewoosagur, ni Anerood Jugnauth. Ar moi to pou koné ar kisann la to finn gagne lamerdman et mo pou montré li. Mo pou montré Jean-Claude de l’Estrac. Mo pou montré l’express… », a-t-il menacé

Navin Ramgoolam a allégué que Jean-Claude de l’Estrac serait fâché parce qu’il n’aurait pas accédé à la présidence de la République. « Missié de l’Estrac, mo sipozé linn amerdé parski li pa finn vinn président la Répiblik. Bé kifer Bérenger pas ti nomme li là », a-t-il lancé.

A ce propos, le Président du conseil d’administration de la Sentinelle, interrogé par Radio One, sur ces attaques a promis d’y répondre dans les jours qui viennent : « Trop c’est trop, le Premier ministre me met dans l’obligation, maintenant, de répliquer à cette campagne vis-à-vis de l’express et visant à m’attaquer personnellement en m’imputant un certain nombre de mobiles, je vais donc devoir rétablir les faits, tous les faits, notamment  sur cette question de la présidence de la République. Le premier ministre sait de quoi je parle et je le ferai dans les jours qui viennent », a déclaré Jean-Claude de l’Estrac.


Le leader de l’Alliance de l’Avenir a aussi fait des commentaires sur des personnes qui utiliseraient Internet pour passer des messages. « Ils utilisent Internet pour faire des attaques. Ils incitent à la haine communaliste, mais aujourd’hui on a la possibilité de savoir d’où proviennent ces messages. Nous allons sévir contre ces gens là », a déclaré le Premier ministre en guise de mise en garde.
 

Par ailleurs, Navin Ramgoolam a fait remarquer que la partie ne sera pas facile pour ses candidats dans la circonscription No.13  (Souillac-Rivière des Anguilles). Il accusé  Vishnu Lutchmeenaraidoo, candidat de l’Alliance du Cœur de « distribuer de l’argent pour acheter des votes.»

Le premier ministre a  exhorté ses partisans à « voter bloc pour les trois candidats de l’Alliance de l’avenir ». Il a admis avoir dit, en 2005, que s’il n’y a pas de 3-0 il n’y aura pas de ministre dans une circonscription.  «Et il y a eu 3-0 ici en 2005 », a-t-il  dit. Toutefois, aucun élu n’avait été nommé  ministre. Navin Ramgoolam  s’est voulu rassurant « Vous aurez votre ministre, peut-être deux ou trois», a-t-il annoncé.

S’adressant à l’assistance avant le Premier ministre, le leader du Mouvement Socialiste militant (MSM) , Pravind Jugnauth s’est lui aussi attaqué au groupe La Sentinelle et à Jean-Claude de l’Estrac. «  Josie Lebrasse (journaliste à l’hebdomadaire Week-end) et Jean-Claude de l’Estrac sont des suiveurs. La Sentinelle en particulier l’express, 5-Plus et Radio One nous insultent. Ils sont contre nous et font campagne pour le MMM » ? a-t-il dit.

Pravind Jugnauth a clos ce chapitre de son discours en lançant des menaces contre la presse. Tout cela va cesser après les élections, dit il. «  Après élections, zot pou arrête fer mari dans sa pays là », s’est exclamé le leader du MSM.