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Route éventrée: Rehm-Grinaker «pas d’accord» pour réparer la Ring Road

19 février 2014, 16:11

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Route éventrée: Rehm-Grinaker «pas d’accord» pour réparer la Ring Road

C’est la première fois qu’un représentant du consortium Rehm Grinaker-Colas, qui signe les travaux de la Ring Road, se prononce sur les dégâts causés à un tronçon non opérationnel de la route circulaire à Pailles . Un projet routier qui a déjà englouti plus de Rs1, 2 milliard. 

 
Interrogé par l’express, Anwar Ramdin Managing Director chez Rehm-Grinaker, n’est pas sur la même longueur d’onde que le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, en ce qui concerne les frais supplémentaires à encourir pour réparer la route circulaire. Le ministre avait déclaré, lors de l’inauguration de la route Quartier-Militaire-Belle-Rive jeudi, qu’il incombe à l’entrepreneur de faire les frais des dégâts à la Ring Road.
 
«Nous ne pouvons être d’accord tant que nous n’avons pas le rapport avec toutes les données des professionnels en main, qui déterminent la cause des crevasses à la Ring Road», explique Anwar Ramdin.
 
Des tests sont en cours
 
Le Managing Director de Rehm-Grinaker soutient que ce n’est qu’une fois les analyses terminées et le rapport remis, que le consortium en discutera avec le client – la Road Development Authority.
 
Les tests sont actuellement en cours sur le site et pendant ce temps, les hypothèses se précisent quant à la dégradation de la Ring Road à Pailles.
 
En attendant le rapport du consortium Rehm-Grinaker-Colas, un expert en hydrologie et en géotechnique apporte un éclairage sur ce qui a bien pu occasionner ces crevasses et ces trous béants dans la chaussée et dans le terre-plein séparant les deux voies. Sous couvert de l’anonymat, l’expert en hydrologie et en géotechnique est d’avis que l’eau de pluie a tout déclenché.
 
«De l’eau a pu pénétrer à l’intérieur des fissures»
 
«Une première possibilité est que l’eau a pénétré à l’intérieur de petites fissures déjà existantes. Ce qui a aggravé le problème. Et la seconde est que le remblai (la fondation qui ici consiste de terre et de roches obtenues à partir du dynamitage de la montagne, NdlR) n’a pas été bien compacté, parce qu’elle a été mal faite», indique le professionnel.
 
Le pire, poursuit-il, est de savoir si l’entrepreneur a opté pour des matériaux différents alors qu’il avait connaissance des données géotechniques du site.Même si Anil Bachoo parle, lui, d’un problème localisé, l’expert souhaite que les investigations se fassent tout le long de la route circulaire, et non uniquement aux endroits endommagés.

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