A compter du 1er juillet, "tout conducteur d’un véhicule terrestre à moteur, à l’exclusion d’un cyclomoteur, doit justifier de la possession d’un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement".

Cette nouvelle règlementation s’impose également aux véhicules de tourisme et utilitaires professionnels. Deux types d’éthylotests sont actuellement proposés aux usagers : chimiques à usage unique et électroniques. Dans un cas comme dans l’autre, en cas de contrôle, les automobilistes devront présenter aux forces de l’ordre un éthylotest aux normes. Il est donc nécessaire de vérifier la présence de la marque NF sur le produit. Une liste de neuf fabricants certifiés a été arrêtée par le Laboratoire national de métrologie et d’essais en charge du contrôle des produits. On y retrouve Contralco et Red Line Products pour les éthylotests chimiques Drager Safety, Ethylo, Objectif prévention ou encore Pelimex pour les éthylotests électroniques.

Des éthylotests à se procurer dans les pharmacies, stations-service, grandes surfaces, et autres établissements spécialisés dans l’entretien et la réparation automobile. Compter environ deux euros pour le ballon à usage unique traditionnel, contre parfois plus de cent euros pour un appareil électronique.

Pour l’heure, aucune contravention n’est encore attribuée aux conducteurs. Les automobilistes devront cependant débourser onze euros à partir du 1er novembre en cas de défaut de possession.La mise en place d’un nouveau permis à puce est également prévue pour janvier 2013. Ressemblant à une carte bancaire, il permettra notamment aux conducteurs de régler les amendes routières sur Internet ou de consulter son solde de points.

(Source : Le Journal de l’île de la Réunion)