Le système de permis à points prendra en compte le délit de conduite en état d’ivresse. Le gouvernement a décidé de revoir sa décision d’exclure ce délit qui était déjà lourdement sanctionné au pénal.

L’introduction du système de permis à points annoncé par le gouvernement est en passe d’être concrétisée. Contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment, elle prendra en compte le délit tant décrié qu’est la conduite en état d’ivresse.

Ce c’est qu’a annoncé le ministre des Infrastructures publiques et du Transport, Anil Bachoo, lors d’un atelier de travail sur la sécurité routière, ce mercredi 16 mai, à l’IVTB House à Phoenix.

L’atelier de travail, organisé conjointement par le groupe Terra et Terra Foundation en collaboration avec la Special Road Safety Unit du Bureau du Premier ministre, a vu la présentation de l’éthylotest anti-démarrage (EAD) par son inventeur, le Dr Charles Mercier-Guyon.

Pour revenir à au système de permis à points comme un des moyens mis en œuvre par le gouvernement pour combattre l’insécurité routière, le ministre Anil Bachoo a expliqué que le gouvernement a décidé de revoir sa décision afin accentuer la nature dissuasive des cette méthode.

« Dans un premier temps, nous avions décidé de prendre en compte uniquement des aspect de sécurité. L’aspect de l’alcool au volant était déjà puni par une sévère amende. Mais il faut aussi un moyen pour décourager la répétition d’un acte aussi dangereux. C’est pour cela que nous essayons de voir les possibilités d’introduire l’alcool au volant dans le système de permis à points », explique Anil Bachoo.

D’autre part, le Dr Charles Mercier-Guyon a profité de son passage à Maurice pour présenter l’EAD. C’est avec le soutien du groupe Terra que l’EAD a été introduit à Maurice. Ce système a été installé dans un premier temps sur un des camions du groupe. Le groupe envisage d’équiper plusieurs de ses poids lourds de ce système qui permet de bloquer le véhicule si le chauffeur a consommé un produit alcoolisé.

Toutefois, le prix élevé (entre Rs 30 000 et Rs 40 000) de cet équipement risque de ralentir sa prolifération à Maurice même s’il a fait ses preuves en France en matière de réduction de risque d’accidents de la route.