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Saint-Valentin : journée de prévention contre le VIH à l’université de Maurice
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Saint-Valentin : journée de prévention contre le VIH à l’université de Maurice
La « Student Union » de l’université de Maurice (UoM) organisait hier, mardi 14 février, une journée de sensibilisation sur le sida, en collaboration avec les associations PILS et Kiss. L’occasion de rappeler aux jeunes amoureux, en ce jour de St-Valentin, l’importance de se protéger lors des rapports intimes.
Selon les chiffres officiels, presque 20 % des personnes atteintes du VIH sont âgées entre 15 et 25 ans à Maurice. C’est pour cette raison que la Student Union de l’UoM a organisé, le jour de la St-Valentin, une journée dédiée à la sensibilisation et à l’information sur le virus du sida. « Amour rime aussi avec sexe. C’est pourquoi nous proposons des activités promouvant l’amour, mais aussi des activités comme le dépistage du sida », déclare un responsable.
Le rapport au sexe reste tabou chez les jeunes. Or, c’est à travers le partage d’informations que l’on évite d’attraper le virus du sida ou d’autres maladies sexuellement transmissibles. C’est dans cette perspective que travaille l’association PILS (Prévention, information et lutte contre le sida) depuis plus de quinze ans. « Les élèves de l’université nous ont approchés pour cet événement. Nous nous sommes dit qu’il ne fallait pas rater cette occasion. Nous proposons des jeux éducatifs nous expliquons aux étudiants comment utiliser un préservatif et les modes de transmission du VIH », explique Pascal Laminsong, chargé de prévention pour PILS.
De plus en plus de jeunes sont touchés par le VIH à Maurice. « Ils sont conscients que ce virus les guette, mais il y a toujours des personnes qui ne se protègent pas car elles ont un rapport de confiance avec l’autre, et elles prennent donc un risque », avance Pascal Laminsong.
À cause de la médiatisation, certains pensent même que le VIH se transmet surtout entre toxicomanes et ne se sentent pas concernés. Un comportement qui atteste d’un manque d’information sur le sujet. Et pour cause, le gouvernement mauricien ne montre pas de réelle volonté politique de lutter contre cette maladie. « L’éducation sexuelle devrait commencer au primaire, voire même être proposée comme matière optionnelle au secondaire », affirme Hafeez Toofail, trésorier de la Student Union de l’UoM.
Car si le sexe et le sida sont des sujets tabous, c’est aussi une question d’éducation. « Les parents n’en discutent pas avec leurs enfants. Lors de nos interventions dans des centres sociaux, des gens âgés sont toujours présents. Mais est-ce qu’ils en discuteront avec leurs enfants ? La question reste posée », regrette Pascal Laminsong.
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