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Secteur financier : de bons résultats à répercuter en 2013

2 janvier 2013, 00:00

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Secteur financier : de bons résultats à répercuter en 2013

Le secteur financier termine l’année 2012 sur d’excellentes notes. La «Financial Services Commission» (FSC) a révélé, dans son dernier bulletin annuel, que la croissance de ce secteur était de 5,5 % en 2011. Selon les prévisions de «Statistics Mauritius», cette croissance devrait être du même ordre en 2012 et en 2013.

Avec une croissance de 5,5 % en 2011, contre 4,3 % en 2010, le secteur des services financiers confirme son statut de bon élève de l’économie locale. C’est ce que révèle la FSC, dans son dernier bulletin de statistiques annuel sur ce secteur à Maurice, excluant le secteur bancaire. Les actifs du secteur s’élevaient à plus de Rs 24 milliards en 2011 (excluant les sociétés détenant une Category 1 Global Business Licence), soit une hausse de 9 % comparé à l’année précédente. Les revenus totaux générés en 2011 étaient de Rs 4,2 milliards, ce qui représente une hausse de 6 %.

La croissance de ce secteur devrait être du même ordre en 2012 et en 2013, soit un pourcentage de 5,5, selon les prévisions de Statistics Mauritius. Une stabilité qui se répercutera sur la part des services financiers (incluant les assurances) dans le Produit intérieur brut (PIB) mauricien, avec une contribution dépassant légèrement les 10 % sur les trois dernières années. Ce même secteur a également connu une croissance de 6,9 % en termes d’emplois directs, avec 5 868 en 2011 contre 5 487 en 2010, selon la FSC.

En 2013, les services financiers seront attendus au tournant, notamment concernant l’offshore. La menace de l’application du General Anti-Avoidance Rule (GAAR) en Inde a mis en lumière une faiblesse de ses faiblesses. Ce signal d’alarme (avec un répit de deux ans avant que les autorités indiennes n’appliquent cette mesure fiscale) est une invitation à diversifier le secteur. Une réinvention qui nécessitera une attention particulière sur les nouveaux marchés, aussi bien qu’une dose d’innovation dans l’offre des produits financiers. Parmi les grands défis qui attendent le secteur, on peut parler de la concurrence mondiale accrue et de la concrétisation des ambitions régionales, surtout en Afrique.