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Secteur Hôtelier : le Groupe Naïade fait 50% de recettes en moins
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Secteur Hôtelier : le Groupe Naïade fait 50% de recettes en moins
Le bilan financier du Groupe Naiade montre une chute dans ses recettes pour l’exercice se terminant  au 30 septembre 2008. Le Directeur général du Groupe Patrice Hardy (photo) prévoit une amélioration de la situation dans les mois à venir.
Le bilan n’est guère réjouissant pour le Groupe Naïade, qui a publié un leur bilan financier pour l’année 07/08, clôturant au 30 septembre 2008. Bien que le Groupe Naïade a vu une augmentation des revenues de 13%, soit Rs 208 millions, atteignant Rs 1,7 milliards, les recettes après impôts, taxes et dépréciation, ont baissé de 50%, passant de Rs 422 millions à Rs 212 millions. Soit 50% de moins que l’année précédente.
« Cette baisse est dû principalement aux rénovations dans les différentes établissements du Groupe, notamment Les Pavillons à Maurice, Diva aux Maldives, et Villas du Lagon à la Réunion » déclare Patrice Hardi, directeur du Groupe Naïade, en introduisant le bilan. « De plus, Tamassa et Beau Rivage n’ont pas opéré aussi bien qu’on avait prévu, à cause des problèmes techniques qui ont été résolu depuis. Les chiffres devraient bientôt redécoller. »
Le contexte économique mondial a aussi participé à cette mauvaise performance du groupe, car l’occupation des chambres des établissements du Groupe Naïade est passée de 78% à 69% pour la même période.
« Le contexte global a un impact significatif sur notre marché, notamment sur les réservations des prochains six mois. Toutefois, ces résultats devront s’améliorer dès le 31 décembre, lorsque les établissements fonctionneront à plein régime » conclut Patrice Hardy.
Le Groupe Naïade a dépensé environ Rs 5 milliards ces trois dernières années en rénovation, expansion et développement de ses hôtels. La capacité du groupe est passée de 752 chambre à fin 2004 à 1 493 à fin mars 2008. Malgré cette performance, Patrice Hardy demeure serein pour l’avenir.
« Il est difficile de prédire la performance de l’année prochaine, mais une fois la crise passée, on pourra consolider notre position. Cela passera inévitablement par l’évolution de la roupie par rapport aux autres devises à travers lesquelles nous traitons » poursuit-il « Mais il est clair que 2009 sera une année difficile remplie de défis. »
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