Le ministre du Travail Shakeel Mohamed se fait médiateur pour que le port ne soit pas paralysé par une grève. Il s’entretiendra avec les syndicalistes pour trouver un accord entre les parties concernées. 

Shakeel Mohamed semble prêt à tout pour éviter une grève dans le port. Le ministre du Travail a  indiqué qu’il s’est porté volontaire pour agir comme intermédiaire, « car une grève n’a jamais été favorable à n’importe quel pays », a-t-il avancé. Six cent cinquante-sept employés du port ont voté, le lundi 8 août, pour décider d’une action syndicale ou non.

Dans une déclaration à lexpress.mu, le ministre du Travail a indiqué avoir eu une réunion constructive avec la direction de la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL). « Mon rôle sera de veiller à ce que toutes les parties concernées soient satisfaites, c’est pour cela que ce mardi 8 août j’irai à la rencontre des syndicalistes afin de trouver un terrain d’entente », poursuit-il.

Malgré la rencontre prévue entre les syndicalistes et le ministre du Travail, les syndicalistes ne comptent pas reporter le deuxième jour de vote. C’est en tout cas ce que soutient Ashok Subron membre du Joint Negotiating Pannel (JNP). « Nous sommes contents de savoir que 657 employés du port ont décidé de faire entendre leurs voix lors de ce premier jour de vote. Bien que  nous rencontrons le ministre du Travail ce mardi, les employés du port pourront continuer à voter », précise-t-il.

Le litige entre les employés du CHCL et la direction concerne  le non-paiement des heures supplémentaires effectuées en 2008 à certains employés. Ces derniers expliquent n’avoir toujours pas eu droit à leurs bonus de productivité. Les syndicalistes exigent que le paiement de ces allocations soit étendu à tous les manutentionnaires du port. A ce jour, tous les employés de la CHCL n’ont pas droit aux mêmes conditions salariales.