Une angoisse tenaille Marty : celle de la page blanche. Ce scénariste d’Hollywood ne parvient pas à trouver le fil conducteur de son prochain film. Le titre du projet est pourtant prometteur : « Sept psychopathes ».

Billy, son meilleur ami, comédien raté et jeune homme complètement fêlé, décide alors d’aller à la rencontre de véritables criminels, afin de donner un coup de fouet à l’inspiration de Marty… et de l’entraîner dans de sérieuses mésaventures. Lui qui visualisait pour ses personnages un début de traquenard ou une simple affaire de vengeance, va se retrouver plongé dans une sombre histoire orchestrée par de vrais excités de la gâchette.

Avec Sept psychopathes, l’Irlandais Martin McDonagh fait traverser au spectateur la frontière entre le monde de la fiction et une réalité qu’il vaut mieux ne voir qu’au cinéma. Il signe là une comédie mouvementée, pleine de courses-poursuites et d’effusions de sang, mais aussi tintée d’émotion. Le tout est mâtiné de l’humour noir qui caractérise ce dramaturge devenu réalisateur et à qui le cinéma doit déjà Bons baisers de Bruges.

Le fi lm bénéficie d’un excellent casting « transgénérationnel », composé de Colin Farell dans le rôle de Marty, Sam Rockwell dans celui de Billy, Woody Harrelson en caïd dérangeant à la recherche de son chien, et Christopher Walken qui incarne un autre tueur sanguinaire.