A 50 ans, Wavel Ramkalawan, principal adversaire du président sortant James Michel à l''''élection présidentielle des <IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifwa%20inter.jpg">Seychelles, du 19 au 21 mai prochain, est à sa quatrième participation au scrutin présidentiel.<BR><BR>Ramkalawan est député de la plus grande circonscription du pays, Anse Etoile (sur la côte nord de Mahé), et un membre du clergé de l''Eglise Anglicane.<BR><BR>Lors des scrutins de 1998 et de 2001, il a perdu face à Albert René, et en 2006 face au successeur de ce dernier, l''actuel chef d’Etat James Michel.<BR><BR>Il a gagné 27% des voix en 1998, 44,9% en 2001 et 45,7% en 2006. Ramkalawan a pu améliorer son score en puissant dans le bassin électoral du Parti démocratique du premier président de la République, James Mancham, puis en faisant alliance avec ce parti qui a été rebaptisé New Democratic party (NDP) et a élu Ralph Volcere à sa tête.<BR><BR>Cette fois-ci, il sera difficile pour Ramkalawan d''améliorer son score puisque son allié d''hier a son propre candidat, en la personne de Volcere, et que le candidat indépendant Philippe Boullé pourra davantage diviser la vote de l''opposition.<BR><BR>La plupart des observateurs de la vie politique du pays sont d’avis que le président Michel, grand favori pour remporter ce scrutin dès le premier tour, part avec des meilleurs atouts qu''en 2006, après avoir pu redresser la situation catastrophique de l''économie du pays et réussir une série de victoires contre les pirates somaliens.<BR><BR>Par ailleurs, des partisans abandonnent le navire de l’opposition. Certains proches de Ramkalawan comme le secrétaire- général adjoint de son parti David Pierre et le journaliste Davidson Barra vont rallier le camp adverse. Certains estiment que la présidentielle du 19 au 21 mai sera celle de trop pour Ramkalawan.<BR><BR><STRONG>Source : Agence de presse Chine Nouvelle</STRONG>