Une vingtaine de chercheurs sur la santé venant d''''Europe et de l''Amérique du nord sont actuellement aux Seychelles pour exposer et débattre des résultats de leurs études sur les poissons, notamment l’impact du mercure (qui se trouve dans le poisson) sur les êtres humains.

Pendant la rencontre (lundi à jeudi),  les experts ont pris  connaissances des différentes études menées dans plusieurs pays, et portant sur l''impact des métaux nocifs, tels que le plomb, le mercure, le manganèse et l''arsenic, sur le système nerveux des enfants et chez les personnes âgées.

Ces études, financées par l''Union Européenne, sont réparties en  quatre domaines ou "piliers". Ainsi, le pilier 1 regroupe les Seychelles et ses partenaires qui sont l''université de Rochester à New York et celle d''Ulster en Irlande du nord.

Le professeur Staffan Skerfving qui dirige les travaux du pilier 1 a expliqué à l’Agence Xinhua (Chine Nouvelle)  que les découvertes présentées à cet atelier de travail seront ultérieurement publiées dans des journaux scientifiques et expédier aux autorités de santé à travers le monde.

Dans les années 90, une étude a été menée sur 740 femmes enceintes pour déterminer l''impact de mercure sur le développement du fœtus et de l''enfance. Ainsi, outres les mères, les enfants aussi ont été suivis pendant plusieurs années après leur naissance.

 L''étude a dévoilé que le mercure qui se trouve dans le poisson, dont les Seychellois sont très friands (avec une consommation annuelle de plus de 80 kilos de poissons par tête d''habitant, les Seychellois sont placés deuxième dans le monde après les Japonais), n''a aucun effet néfaste sur la santé des mères porteuses ou de leur enfants. Ces résultats qui semblent aller à l''encontre de certaines thèses scientifiques seront publiés en février de l''année prochaine.

(Source : Chine Nouvelle)