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Shakeel Mohamed fustige l’opposition et oublie de débattre du discours programme

9 mai 2012, 00:00

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Shakeel Mohamed fustige l’opposition et oublie de débattre du discours programme

<STRONG>Le ministre du Travail qui était censé débattre du discours programme, a préféré axé son intervention sur ce qu’il qualifie de « la bassesse de l’opposition », tout en omettant de se prononcer sur l’action gouvernementale.<BR><BR></STRONG>Les membres de l’opposition étaient dans le viseur du ministre du Travail en ce mardi 8 mai 2012. A l’heure des débats sur le discours-programme, Shakeel Mohamed a pendant près de quarante minutes dit le fond de sa pensée sur l’attitude des membres de l’opposition qu’il qualifie de <EM>« lâche</EM> ». <BR><BR>Le boycott des membres du Mouvement Militant Mauricien (MMM) et du Mouvement Socialiste Militant (MSM) des débats sur le discours programme est selon le ministre&nbsp « inadmissible ». Selon Shakeel Mohamed, ce refus vient confirmer que les intérêts de l’opposition sont complètement différents de ceux du gouvernement.<BR><BR>« <EM>Tous débats au sein de l’hémicycle nécessitent le challenge. C’est dans cet esprit que naîtront de meilleures idées. Mais comment pouvons nous aspirer à des échanges d’idées lorsque l’opposition refuse de jouer son rôle</EM> », s’est-il demandé.<BR><BR>Le ministre du Travail a également critiqué l’opposition qui selon lui s’obstine à s’intéresser à la vie privée des autres au lieu de se concentrer sur les problèmes majeurs. « <EM>Je regrette que les membres de l’opposition insistent à s’immiscer dans la vie privée des autres. Ce n’est pas ainsi qu’ils parviendront à convaincre la jeunesse mauricienne. La nouvelle génération veut entendre des idées nouvelles et non&nbsp des controverses inutiles</EM> », a-t-il déclaré.<BR><BR>Shakeel Mohamed s’en est aussi pris à l’ancien président de la République, Sir Anerood Jugnauth. Selon le ministre, la population ne peut se permettre de faire confiance à une personne qui avait dans le passé émis plusieurs critiques contre des communautés minoritaires. <BR>