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Sir Anerood Jugnauth : «Il faut délocaliser le projet de CT Power»

9 février 2013, 00:00

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Sir Anerood Jugnauth : «Il faut délocaliser le projet de CT Power»

Les avis semblent diverger dans le camp de l’opposition au sujet de l’avenir de CT Power. Si Paul Bérenger est d’avis que le projet de centrale à charbon ne se fera pas, le leader du Remake 2000 pense, lui, que ce projet est inévitable.

Le leader de l’alliance Mouvement militant mauricien-Mouvement socialiste militant (MMM-MSM), Sir Anerood Jugnauth est d’avis que le projet CT Power sera déjà une réalité lorsque cette alliance «reviendra au pouvoir». Il lance donc un appel au gouvernement pour que la centrale à charbon soit construite ailleurs qu’à Pointe-aux-Caves, soit dans un lieu non-résidentiel. C’était lors de la conférence de presse de l’alliance MMM-MSM, ce samedi 9 février, à Ebène.

«Nous veillerons, cependant, à ce que la centrale à charbon se fasse selon les normes», a-t-il ajouté.

Interrogé par la presse, au sujet de l’utilisation du charbon comme source d’énergie, l’ancien président de la République a indiqué que le charbon «n’est pas aussi condamnable». Il soutient s’être entretenu avec des experts en énergie et selon Sir Anerood Jugnauth, avec les avancées technologiques, les méfaits du charbon peuvent être réduits.

Ce dernier a, en revanche, critiqué la manière de faire du gouvernement sur le dossier de CT Power.

«Le gouvernement a fait preuve d’opacité sur ce sujet», a-t-il martelé.

Tout cela est, selon lui, le résultat de la politique de «petit copain» du gouvernement et du Parti Travailliste.

Le leader du MMM, Alan Ganoo, a lui aussi abondé dans le même sens en soutenant que le gouvernement a fait preuve de nonchalance sur le dossier de CT Power.

«Il y a un manque de transparence, il n’y a eu aucun exercice d’appel d’offres. La question d’ownership se pose sérieusement. Nous ne savons pas qui sont les propriétaires», a-t-il soutenu

La conférence de presse a également été marquée par les allégations de Sir Anerood Jugnauth au sujet des relations «intimes» entre le Premier ministre, Navin Ramgoolam, et l’activiste rouge, Nandanee Soornack. Il a ensuite invité le chef du gouvernement à le poursuivre en justice s’il se sent diffamé.

«Je veux qu’il entame des poursuites à mon encontre», a-t-il déclaré.