Ils travaillent sans filet de protection, ni casque. Ces ouvriers sur des chantiers de construction sont pourtant suspendus littéralement à l’échafaudage. Ce non-respect des normes de sécurité a pourtant causé nombre de morts ou de blessés au travail.

Ce n’est pas ce qui fait peur à ces ouvriers. Une tournée à Flic-en-Flac, notamment à l’avenue Carrière, a d’ailleurs permis de vérifier l’ampleur d’un tel laisser-aller.

«Certains ouvriers ne sont pas conscients. Ils trouvent gênants et encombrants les équipements de sécurité et, certains responsables de site pensent uniquement à travailler pour avoir de l’argent, peu importe les conditions de travail», observe un ancien constructeur.

Ce dernier souligne, en outre, que ce ne sont pas que des grands complexes de dix ou douze étages qui sont concernés. Il lance ainsi un appel aux inspecteurs du ministère de Travail pour qu’ils inspectent ces complexes-là mais aussi des petits chantiers avec des échafaudages.