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David Bell: L'humour comme allié

21 août 2013, 09:46

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David Bell: L'humour comme allié

Faire rire les gens est sa raison d’être. David Bell est le grand gagnant de la première édition du Komiko Award 2013, tenue lors de la quatrième édition du Festival du rire. Rencontre avec le jeune homme.

 

Le gagnant de la première édition du Komiko Award, du haut de ses 25 ans, a beaucoup vécu malgré son jeune âge. Si David Bell aime l’humour, c’est parce que derrière son sourire se cachent aussi des blessures. Séparé et père d’un enfant, le vainqueur du Komiko Award a dû tout recommencer à zéro. «Aujourd’hui, je vis chez ma mère et je suis chômeur. Je souhaiterai vraiment faire carrière avec la troupe», explique David Bell, plein d’espoir. Ce petit bout d’homme n’a cependant jamais pris son talent au sérieux. «J’ai toujours été drôle, mais je n’ai jamais pensé que je pouvais devenir sérieux.» 

 

Simple et talentueux, David Bell est avant tout un passionné de musique.  Habitué à composer des chansons, c’est la première fois qu’il a mis sur pied un sketch. Après ses années d’études secondaires, il a pris de l’emploi comme cuisinier pendant 4 ans. «J’écrivais des chansons en parallèle. J’aime faire l’idiot», lance-t-il.

 

«Ma famille et mes amis disent souvent dans les fêtes : ‘Ah ! David est là, on va rire’». Et c’est sa cousine, convaincue qu’il devrait exploiter son talent, qui l’incite à s’inscrire au concours. Quel n’a pas été son étonnement en découvrant qu’il était sélectionné parmi les neuf finalistes. Mais il faut savoir que David n'est pas un inconnu de la scène. Il a remporté dans plusieurs concours de chants.

 

Les choses n'ont cependant pas toujours été facile pour lui. Séparé et père d'un enfant, le vainqueur du Komiko Award a dû tout recommencer à zéro. «Aujourd'hui, je vis chez ma mère et je suis chômeur. Je souhaiterai vraiment faire carrière avec la troupe», explique David Bell.

 

Jusqu’à la dernière minute, le jeune homme n’était pas sûr de ce qu’il voulait faire. «J’avais vraiment envie de parler de la mort d’une façon différente et faire de l’humour sur un sujet tabou.»

 

Jouer au croque-mort

 

Aborder ce sujet sensible, d’une façon tellement positive, pour que cela fasse rire. Ainsi dans son sketch, l’humoriste joue au croque-mort. «Je fais de l’humour avec des choses qui ne font pas rire normalement. Les gens évitent d’en parler et d’y penser. A la base, je voulais faire un maniaco-dépressif au portable.» Sa famille, un peu réticente par rapport à l’idée au début, a très vite adhéré.

 

Difficile d’entrer dans un tel personnage pensez-vous ? Pas pour David Bell. «Je pense que le public ne s’y attendait pas.» Dès ses premiers pas sur scène, il a réussi à faire sourire ceux présents. «L’humour, tu l’as ou tu ne l’as pas», clame-t-il. David s’est inspiré de la troupe de Komiko. «Ils m’ont partagé leur énergie positive dans les coulisses.» Et maintenant ? «Je vais me donner à 200 % et voir ce que ça va donner. J’aime transmettre la joie de vivre, aider les gens à oublier leurs problèmes et leur prodiguer des sensations positives.» Et l’humoriste mise beaucoup aussi sur l’improvisation.

 

«Lorsque j’ai une idée pour un sketch, tout est déjà classé dans ma tête. Mais sur scène on ne sait jamais à quoi s’attendre.» David Bell, n’a pas fini de faire parler de lui et compte bien être sur scène dans pas longtemps.