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Suicide d’une policière: l’époux et les parents se disputaient la dépouille

8 février 2014, 16:43

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Suicide d’une policière: l’époux et les parents se disputaient la dépouille

Il s’était opposé à la demande de ses beaux-parents de procéder aux derniers rites  funéraires après la contre-autopsie qu’ils avaient réclamée. Mais l’époux de la policière Neelamba Ramsamy, qui est bien morte d’une asphyxie due à la pendaison, leur a remis la dépouille hier, vendredi 7 février.

 
Elle a finalement été enterrée. Neelamba Ramsamy, née Curpen, 23 ans, a eu droit aux derniers rites chez ses parents hier, vendredi 7 février. Son époux a accepté de leur remettre sa dépouille bien qu’il ait obtenu une autorisation de la Cour pour procéder à ses funérailles.
 
Le mari de la jeune policière s’était opposé à la demande de ses beaux-parents après la contre-autopsie qu’ils avaient réclamée. L’exercice, qui a été mené hier matin, a été sans appel: la jeune femme, était mariée depuis cinq mois, est bien morte d’une asphyxie due à la pendaison. Au début, ses proches refusaient de croire à son suicide, expliquant que Neelamba, dit Anjosni, aimait trop la vie pour se suicider.
 
C’est peu après 15 heures, hier, que le Dr Amah Charya Gujjalu, médecin légiste à la retraite, a pratiqué la contre-autopsie. Ce, en présence du Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médicolégal de la police à la morgue de l’hôpital Victoria, Candos. Le Dr Gujjalu a confirmé le constat fait par ce dernier lundi soir.
 
Neelamba Ramsamy, qui comptait deux ans de service, était une Trainee Woman Police Constable. Elle était affectée au poste de police de Rivière-du-Rempart. La découverte macabre a été faite aux alentours de 13 h 45 lundi par Soopaya Ramsamy, son beau-père, lorsqu’il est rentré à son domicile à Rivière-du-Rempart.
 
Dans un premier temps, ce décès avait été traité comme un cas de foul play car Soopaya Ramsamy avait déclaré aux enquêteurs qu’il avait vu sa belle-fille allongée sur le lit. Par la suite, il allait changer de version et expliquer que la victime s’était pendue avec son «horni», mais qu’il l’avait détachée et placée sur le lit.

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