La « Summer School » est très mal partie avec le début des classes, hier. Alors que l’on prévoyait que près d’un millier d’enfants des « Std III » et « IV » allaient participer aux classes additionnelles durant cette période d’été, le « turn- out » a été seulement de 600 pour les 20 écoles choisies. Cela démontre que beaucoup de parents ont boudé ces classes supplémentaires et refusé d’y envoyer leurs enfants.

Le deuxième point noir demeure le « hot meal » servi aux enfants. Qui sont les « caterers » qui vont assurer l’alimentation de ces enfants jusqu’au 22 décembre prochain ? Estce que les conditions hygiéniques seront respectées ? Il ne faut pas oublier que les classes commencent à 9 heures pour se terminer à 15 heures. Est- ce que le ministère responsable a mis en place les structures nécessaires pour gérer la situation ? Par ailleurs, il nous semble que la « Summer School » est d’inspiration britannique, où il y a des écoles spécialisées pour coacher les enfants. Elles sont connues comme les « Tutoring Schools » .

A Maurice, on a voulu en faire une pâle copie et on n’a pas encore mis au point les outils pédagogiques pour assurer une bonne éducation des enfants.

Il semblerait que le ministre des Finances ait été embobiné par certaines personnes qui gèrent des ONG pour combattre la pauvreté.

Cet amalgame pauvreté éducation est très dangereux et peut faire plus de tort que de bien aux enfants. Ce concept importé ne pourra avoir du succès qu’en Grande- Bretagne.

Si on fait le compte , les enfants auront en tout et pour tout que neuf jours de classe.
Est- ce que cela suffit pour aider à améliorer le niveau d’éducation des enfants ? N’est- ce pas un « short term policy » qui implique des dépenses publiques inutiles ?