<STRONG>Intervenant le mercredi 30 août sur la chaîne privée pro-régime, Ad-Dounia, le président syrien, Bachar-Al Assad s''''est montré intraitable sur sa démission, sur l''idée dune zone tampon en Syrie pour protéger des refugiés et sur sa volonté de mater la rébellion.<BR></STRONG>&nbsp<BR>Il a réclamé du temps pour venir à bout de la rébellion. Il a accusé la Turquie de porter une responsabilité directe dans l''effusion de sang en Syrie. Pour Assad, « c''est le sort d''une patrie qui est en jeu et non pas un régime », ajoutant : « soit la Syrie s''en sort,&nbsp soit elle coule ».<BR>&nbsp<BR>A la veille de la réunion ministérielle du conseil de sécurité de l''Onu aujourd''hui sur l''aide humanitaire aux refugiés syriens, Assad a jugé irréaliste le projet de zone tampon en Syrie pour protéger les refugiés.<BR>&nbsp<BR>Tout laisse croire que la démission d''Assad n''est pas pour demain et qu''il continue à provoquer l''Occident, sachant qu''il bénéficie du soutien des Russes et des Chinois au sein même du conseil de sécurité. Depuis 17 mois que dure la crise syrienne, l''Onu a comptabilisé quelque 18,000 morts et 150,000 refugiés disséminés en Turquie et en Jordanie.<BR>&nbsp<BR>&nbsp<BR><STRONG>Sources: AFP/Le Monde</STRONG>

AFP/Le Monde