Publicité

Syrie: la tentation de l''intervention militaire

6 mars 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Syrie: la tentation de l''intervention militaire

Face au refus des Etats-Unis d''''intervenir en Syrie, la Tunisie et le Qatar réclament une opération de maintien de la paix et l''Arabie Saoudite souhaite armer l''opposition.

"Une intervention étrangère en Syrie n''empêcherait pas une guerre civile, estime pour sa part Hillary Clinton, secrétaire d''Etat américaine. Elle précipiterait même les choses."

L''échec de la conférence de Tunis, le 24 février, semble pourtant hâter cette éventualité. Tandis que la Tunisie et le Qatar réclament le déploiement d''une force de maintien de la paix unissant des soldats des Nations unies et des forces arabes, l''Arabie saoudite, quant à elle, souhaite armer directement l''opposition au régime de Damas, y voyant même "une excellente idée". Plus de 7 600 personnes auraient été tuées depuis qu''a éclaté la révolte, en mars 2011.

Sur le terrain, les forces du régime de Bachar el-Assad concentrent leurs efforts ce  mardi sur la ville de Hirak. Quelques 2000 syriens se sont réfugiés depuis le week-end au Liban voisin pour fuir les violences.

Après la reprise du quartier de Baba Amr à Homs, les forces syriennes mettent la pression sur d''autres bastions de l''opposition. L''armée a ainsi lancé mardi un assaut majeur sur la ville de Hirak dans la province de Deraa, selon l''Observatoire syrien des droits de l''Homme (OSDH).  Les forces du régime concentrent également leurs efforts sur Rastan, déclarée ville «libre» par l''Armée syrienne libre (ASL) depuis le 5 février et bombardée régulièrement depuis. Une autre ville de la province de Homs, Qousseir, contrôlée en majorité par les rebelles, est également visée par des bombardements, selon Anas Abou Ali, un responsable de l''ASL.

Par ailleurs,  l''armée syrienne a également bombardé mardi un pont dans la province de Homs, principale voie de passage pour les réfugiés syriens qui fuient vers le Liban. D''après Rami Abdel Rahmane, chef de l''OSDH, le pont se situe dans le village de Rablé, à la frontière avec le Liban, et enjambe le fleuve Oronte.

Sources : Le Figaro.fr & L’EXPRESS.fr

Le Figaro.fr & LEXPRESS.fr